arbitraire, opacité, iniquité. Refuser l’inacceptable !
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La mise en œuvre de la note de service n° 2004-222 du 8 décembre 2004 qui réglemente désormais l’accès à la hors classe des certifiés, PLP, CPE est déclinée dans les académies.
Elle est profondément bouleversée et constitue une rupture majeure par rapport aux procédures en vigueur depuis 1989.
L’ensemble des organisations syndicales, dont la CGT édu’action s’y sont opposées unanimement.
C’est un changement total de conception de l’évaluation et de la progression de carrière des personnels de l’Education Nationale.
Elle rompt avec le de la planification du déroulement de carrière dans la Fonction Publique fondé sur l’âge et l’ancienneté.
Désormais, les jeunes collègues n’auront plus aucun repère d’avancement, les collègues -à la veille d’une retraite lourdement pénalisée-, n’auront aucune assurance d’atteindre un hypothétique grade hors classe, alors que jusqu’à présent la quasi-totalité atteignait l’indice terminal hors classe de leur corps.
Ces dispositions sont la négation de la reconnaissance de la qualification, de la progression par l’expérience et l’ancienneté, le refus de reconnaître les nécessaires revalorisations salariales pour rendre nos missions de service public de nouveau attractives à la veille de départs massifs des personnels à la retraite.
L’évolution de la carrière sera soumise aux aléas politiques des recteurs, à la toute puissance des inspecteurs et des chefs d’établissement.
Elle passe par un total dévoiement des instances paritaires qui garantissent, depuis la création du statut de la Fonction publique en 1982, équité et transparence du traitement de l’avancement des fonctionnaires.
Les modifications envisagées, sous couvert de « valoriser » l’investissement pédagogique et person-nel, le parcours et la formation professionnels renforceront les pouvoirs de l’administration académique et locale dont rien ne garantit la compétence, la qualité et l’objectivité.
Elles auront pour conséquence de favoriser le développement du clientélisme, de l’individualisme et la mise en concurrence des personnels sans pour autant permettre une réelle progression de carrière : beau-coup vont concourir, peu seront élus car le quota de promus n’augmente pas, dans un contexte de fortes restrictions budgétaires.
La C.G.T. dénonce l’abandon d’un barème national, de critères objectifs et communs à tous, quels que soient le lieu d’exercice, la discipline enseignée, la fréquence des inspections.
demande l’ouverture immédiate de véritables négociations avec pour but d’obtenir l’intégration de la hors classe dans la grille indiciaire de la Fonction publique revalorisée afin que tous les personnels de l’Education nationale puissent accéder à l’échelon terminal maximum en fin de carrière.