QUEL AVENIR RESERVE DUTREIL A LA FONCTION PUBLIQUE ?

vendredi 8 avril 2005
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Lors des précédentes rencontres salariales, R DUTREIL avait annoncé l’ouverture d’un cycle de rencontres autour de ce qu’il intitule « Projet d’avenir pour la fonction publique ». Dans son propos introductif, le ministre a affirmé sa volonté de construire un cadre de négociations programmé et structuré pour 2005 et 2006.
Lors d’un premier tour de table, les organisations syndicales ont fait part des sujets qu’elles souhaitaient voir traiter dans ce cadre.
Toutes ont pointé la nécessité d’ouvrir rapidement des négociations salariales pour 2006.
La CGT a souligné que trois chantiers sont pour elles incontournables et constituent un préalable :

 règlement du contentieux salarial 2000-2004 et négociations salariales pour 2006 ;

 refonte de la grille indiciaire ;

 missions et emplois publics avec la nécessité d’un moratoire sur les suppressions d’emplois.

Si ces points étaient actés, la CGT s’est déclarée prête à discuter d’autres sujets :

 dialogue social, formation, VAE, (validation des acquis et de l’expérience), résorption de l’emploi précaire, égalité hommes-femmes, santé au travail, pénibilité et carrières longues, cohérence des trois versants de la fonction publique, participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire.
Après une suspension de séance, le ministre a présenté aux organisations syndicales un projet de protocole d’accord définissant un cadre de négociations tout en précisant que ce projet n’engageait pas le gouvernement ! Qui engagerait-il alors ?
Ce document liste un certain nombre de thèmes. Pour nombre d’entre eux, le gouvernement ne propose pas de périmètre précis de discussion : pour exemple, « agents non titulaires », ce qui ne garantit pas la volonté du gouvernement de résorber l’emploi précaire. Pour d’autres, la formulation formate la discussion : « regroupement des corps de l’Etat par filières et niveaux statutaires ». D’autres sujets ne sont pas retenus « santé au travail », « cohérence des trois versants », alors qu’un autre est ajouté de la seule volonté du gouvernement « horaires d’ouverture des services d’accueil au public ».
Ce projet d’accord laisse planer une menace : réserver aux seuls signataires la participation aux futures négociations.
En réaction, la CGT a demandé la levée de tout préalable de ce type. L’ensemble des organisations syndicales a exigé qu’un calendrier précis soit fixé, en complément d’une hiérarchisation des thèmes, les salaires devant être le point numéro 1. Une nouvelle version du texte nous sera communiquée fin de cette semaine.
Dans la continuité de la logique unitaire qui a animé les précédentes rencontres avec le ministre, la CGT a proposé une rencontre intersyndicale, qui aura lieu le 11 avril en fin d’après-midi.
Renaud DUTREIL entame une prochaine séance de discutions le 18 avril à 9h30 sur la base du document retravaillé.
Si le ministre a qualifié les négociations et les accords comme créateurs de dynamique et de perspectives, la CGT attribue principalement ces qualités à l’intervention des personnels. C’est pourquoi elle continuera à informer les personnels et impulser les luttes qui s’imposent.

Montreuil, le 5 avril 2005


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Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.