jeudi 28 mars - GREVE et manifestation
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En Seine Maritime, la FNEC FP FO, la CGT Educ’action et SUD Education
appellent l’ensemble des personnels de l’Education Nationale à la
jeudi 28 mars - GREVE et manifestation à 14 h 30 au Rectorat Rouen
- abrogation du décret Peillon sur les rythmes scolaires
- abandon du projet de loi d’orientation sur l’école
- abandon des suppressions de postes
Le décret du Ministre Peillon sur les rythmes scolaires est inacceptable !
Dans le 1er degré, s’agit-il uniquement de la ½ journée du mercredi largement rejetée par les enseignants et des nouvelles contraintes imposées aux parents tout autant rejetées ?
Cela a pour but principal d’évacuer le cœur du décret : le démantèlement du service public d’éducation avec autant de PET (Projet Educatif territorial) que de communes et l’éclatement du statut de Fonctionnaire d’Etat des enseignants. D’ailleurs, de plus en plus de communes refusent l’oukase du Ministre et rejettent clairement le décret Peillon dont l’application provoquerait la confusion entre le scolaire et le périscolaire, porterait atteinte à l’unité du service public d’éducation en aggravant les inégalités sur l’ensemble du territoire.
Les communes devraient aussi prendre à leur compte le transfert de charge budgétaire et faire payer les parents ou augmenter les impôts locaux une fois consommée la carotte de 50 euros par élève en 2013.
D’autant plus que le gouvernement vient d’annoncer que « les concours financiers de l’État aux collectivités territoriales (…) diminueront de 1,5 milliard d’euros en 2014 et de 1,5 milliard d’euros en 2015 »…et que « la CAF s’alarme des coûts du changement des rythmes scolaires ».
C’est pourquoi, les fédérations syndicales FNEC-FP-FO, CGT Educ’action, SUD Education apportent leur soutien inconditionnel aux collègues qui, à tous les niveaux, s’opposent aux élus, engagés dans un soutien aveugle au Ministre, pour qu’ils retrouvent la voie de la sagesse en renonçant à appliquer ce décret d’éclatement de l’Ecole.
L’intérêt de l’élève est-il vraiment l’objectif du Ministre ? NON !
Les 2 heures d’enseignement supprimées par Darcos ne sont pas rétablies, les postes de Rased non plus. Il faut la restitution des 230 postes supprimés en 2 ans, en finir avec la précarité et le blocage des salaires.
Dans le second degré, la loi Peillon présentée en ce moment au Parlement organise le désengagement de l’Etat. Chaque modification transpire la rigueur budgétaire et met en coupe réglée les droits statutaires des personnels et le droit à l’instruction laïque. Jugez par vous-mêmes !
Elle organise :
- le transfert complet de la carte des formations en lycée professionnel vers les régions,
- le transfert des centres d’informations et d’orientation vers les régions,
- les suppressions de postes à causes des contre réformes précédentes qui n’ont pas été abrogées.
- la surcharge des classes.
- la généralisation des compétences du socle commun au détriment des disciplines d’enseignement et des savoirs,
- le renforcement de l’autonomie des établissements
- la fin du baccalauréat comme examen national ponctuel et anonyme avec le maintien des CCF (Contrôles en cours de formation).
- la fin des principes nationaux d’organisation de l’Education et donc la remise en cause implicite de nos statuts nationaux. Comme, par exemple, les échanges de service entre les écoles et les collèges.
Après la grève du 12 février, le Ministre s’entête et veut passer en force ! Les collègues ne l’acceptent pas. Il faut faire échec à ses projets de régression.