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INDEMNITÉ DE 400 € BRUTS ANNUELS POUR LES PE
Annoncée à grands renforts de publicité par le Ministère, et présentée comme un acquis important par certains syndicats, une indemnité annuelle (censée s’apparenter à l’ISOE du second degré) de 400 € brut (soit environ 346 € net par an...) sera « généreusement » octroyée. Pour mémoire, et sans vouloir opposer les situations, dans le second degré l’ISOE est de 1200 € brut annuel. Pour le Ministère, la situation est claire, il n’est pas question d’aligner le 1er et le 2nd degré. De plus, certaines catégories en sont exclues (CPC, PE travaillant en collège...)
Elle ne compensera même pas, pour 2013, la perte liée au différentiel entre l’évolution de la valeur du point indiciaire (nulle) et l’inflation prévue (environ 1,5 %) sur le salaire moyen enseignant...
Elle sera versée en 2 fois en décembre 2013 et en juin 2014. Et mesquinerie ultime, cette indemnité étant versée pour l’année scolaire 2013/2014, elle ne "coûtera" que pour une moitié en 2013... 173 € environ. Il n’y a pas de petites économies...
C’est, certes « mieux que rien »...
C’est, aussi, « moins que rien ».
Merci Patron...
Les primes/indemnités... Un piège...
Il est toujours agréable, particulièrement en période de vache maigre, de toucher une prime, mais la mise en place d’une prime, correspond le plus souvent à la volonté du pouvoir de faire « passer » une pilule plus ou moins amère. La dernière prime/indemnité annoncée, celle de 400 €, est là pour faire avaler la réforme des « rythmes »... Celle qui « indemnisait » les évaluations Ce1 et Cm2, et qui a été supprimée cette année (permettant en partie de financer celle créée pour les rythmes !!!), répondait à la même logique, éviter un boycott massif de ces évaluations...
Une « prime » ne rentre pas en compte pour le calcul de la retraite si ce n’est par le biais de la Retraite Additionnelle (de manière ridicule).
Une « prime » peut être supprimée très facilement (cf. la prime pour les évaluations Ce1, Cm2).
Une « prime », dans une période où le point indiciaire n’évolue pas, sert à « camoufler » les pertes de pouvoir d’achat.
La priorité pour la CGT n’est pas de multiplier les primes, mais reste l’augmentation immédiate du point d’indice et de nos salaires.