Pouvoir d’achat : il manque 540 euros par mois aux Français
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Lu sur le site de la CGT logement
Le pouvoir d’achat des Français est en berne. On s’en doutait les dépenses de consommation des ménages ont enregistré une chute historique en 2012 (les échos) mais une étude publiée jeudi le confirme de façon plus précise. Les Français interrogés par Opinion Way pour le Sofinscope d’octobre 2013 (voir la vidéo) déclarent en effet qu’il leur manque en moyenne 540 euros par mois pour vivre correctement, une somme en augmentation de 3 % par rapport à 2012.
Autre enseignement de ce baromètre mensuel : leur lassitude accrue face à la hausse continue des prix. Elle concerne les deux-tiers des personnes interrogées et se fait particulièrement ressentir en région parisienne :
=> 75 % des parisiens s’en plaignent,
=> contre 63 % des provinciaux.
Par ailleurs, 64 % des parisiens (dont 73 % des plus de 60 ans) se plaignent du poids écrasant des charges qui ont augmenté de 5 points depuis 2012.
Le gel des salaires est loin d’équilibrer cette hausse. Pour 28 % des Français (+ 3 % par rapport à 2012), c’est au contraire une difficulté supplémentaire à assumer au quotidien. Parmi eux, 34 % des cadres supérieurs et professions intermédiaires se disent « concernés et préoccupés » contre 28 % des catégories employés et ouvriers.
Les budgets "plaisir" sacrifiés
Bon nombre de répondants ont le sentiment que les dépenses incompressibles comme le logement (cité dans 44 % des cas) ou l’alimentaire (31 %) un budget qui reste considéré comme trop élevé , ne changent pas. Dans ces conditions, ils ont réagi en rationalisant leurs dépenses. S’ils ont réussi à stabiliser les dépenses de « premières nécessités », ce sont les budgets « plaisir » qui trinquent : 60 % des personnes interrogées disent avoir diminué les dépenses liées aux loisirs et 42% ont restreint leurs achats dans les nouvelles technologies (4 points de plus qu’en 2012).
Ils sont aussi plus nombreux qu’en 2012 à restreindre leurs sorties, un item cité par 35 % des sondés (+4 points par rapport à 2012) devant les dépenses vestimentaires (33 %, +4 points) et les dépenses alimentaires (16 %, +2 points).