Déshabiller les CPGE pour habiller les ZEP ?
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En toute démagogie, le gouvernement Hollande-Ayrault-Peillon a trouvé les nouveaux "nantis" à pourfendre : les professeurs de classe préparatoires.
De quoi seraient coupables ces derniers : d’avoir un niveau de rémunération confortable et surtout d’être assez peu nombreux pour être les victimes désignées de la chasse aux "privilèges".
En réalité, la modification de leur obligation de services aboutirait à une baisse de salaire de 10 à 20%.
Ce projet est profondément révoltant car il est inacceptable que des travailleurs voient leurs salaires baisser et d’autant plus que cela s’accompagne d’une augmentation du temps et donc de la charge de travail.
La CGT ne compte pas parmi les ardents défenseurs des classes préparatoires et des grandes écoles, mais rien - absolument rien ! - ne justifient que des salariés - quelque soit leur niveau de rémunération - soient victimes de la sévère cure d’austérité que prévoit le gouvernement.
Les autres travailleurs de l’éducation ne peuvent pas rester indifférents à cette attaque. Pour la première fois, on verrait dans l’Education nationale des personnels subir une augmentation du temps de travail. De plus, cette mesure s’inscrit dans le projet de destruction du décret de 1950, qui ferait sauter les garanties statutaires de tous les enseignants du 2nd degré.