Décrets de 1950 : il est indispensable de faire reculer le Ministère
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Le gouvernement Hollande-Ayrault-Peillon a décidé de mettre en oeuvre le programme présidentiel de... Nicolas Sarkzoy !
Nous ne sommes pas franchement surpris mais nous constatons que les enseignants n’ont sans doute pas subi une attaque aussi violente depuis le sinistre Allègre qui voulait "dégraisser le mammouth".
Aujourd’hui, Peillon propose rien de moins que de faire sauter nos garanties statutaires :
- nos services seraient annualisés même si certains syndicats claironnent qu’ils ont obtenu une "victoire" sur ce dossier. Cela alourdirait considérablement notre temps de travail.
- nos missions seraient profondément modifiées et l’enseignement serait une tache parmi d’autres. Adieu la définition de notre temps de service par un maxima hebdomadaire d’heures de cours ! Place aux profs à tout faire !
- les garanties et les règles ne seraient plus nationales mais à la discrétion des Conseils d’administration et des contrats tripartites établissement - rectorat - collectivité territoriale
- les décharges horaires disparaitraient, ce qui entrainerait soit une baisse de salaire soit une augmentation du temps de travail.
Le nouveau projet Peillon présenté le 2 decembre ne change rien sur le fond (voir le compte-rendu). Il est tout aussi néfaste.
Ce projet doit être combattu jusqu’au retrait.
Pour lutter, pour défendre leurs intérêts, les enseignants - comme tous les autres travailleurs - n’ont pas d’autre force que celle constituée par leur nombre et leur organisation. La grève est la voie pour exercer cette force.