Groupe de travail sur les RASED : Débat sur les psychologues scolaires
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D’entrée de jeu, le SNUIPP a réclamé « la création d’un corps de psychologues ». Dans la foulée, le SE a exprimé sa satisfaction devant la position du SNUIPP et a demandé « un corps unique de psychologues de la maternelle à l’université ».
La CGT a alors exprimé son opposition. Les psychologues des écoles appartiennent au corps des professeur-es d’école, il n’est ni dans l’intérêt des collègues psychologues (entre autres par rapport aux mutations et à la mobilité), ni dans celui de l’institution scolaire elle même de créer un corps spécifique..
Plutôt que de créer un corps, mieux vaudrait s’attaquer à l’externalisation grandissante des missions, aux conditions difficiles d’exercice (de plus en plus d’élèves en charge), et à l’utilisation des psychologues des écoles.
Un groupe de travail sur ce sujet précis sera mis en place. Le directeur de cabinet a bien précisé : « On ne pourra pas créer un corps de psychologues du premier degré ; s’il y a un corps, il sera unique (sic) et les COP y seront intégrés ». Par ailleurs, en ce qui concerne la dénomination, quatre propositions ont été faites. Le SNUDI-FO a proposé de maintenir le terme de « psychologue scolaire », la CGT a proposé de changer pour « psychologues des écoles », car nos collègues n’interviennent pas seulement pour des questions scolaires. Logiques avec leurs introductions respectives, le SE et le SNUIPP ont proposé respectivement « psychologues de l’éducation nationale » et « psychologue de l’éducation nationale du premier degré ».
C’est la proposition du SE-UNSA : psychologues de l’éducation nationale qui a été retenue par le directeur de cabinet. En revanche, il n’a pas suivi le SE sur sa proposition d’écrire que les psychologues « assuraient le suivi des élèves de sixième ».
Mais, la dérive est nette, le psychologue de l’éducation nationale sera beaucoup plus un conseilleur qu’un intervenant en face des élèves...
La CGT est intervenue à la fin de cette discussion pour réclamer que la formation, des psychologues et des autres soit un tantinet plus pluraliste et que, à côté de l’enseignement des neurosciences, on ait un tant soit peu de psychanalyse. Elle a précisé que cette demande rejoignait en partie les positions de l’AFPEN.