Alerte rouge La sécurité sociale, notre bien commun, gravement menacée

vendredi 17 janvier 2014
popularité : 9%

Le Président de la République, dans ses vœux pour 2014, a annoncé la couleur : « Il y a des abus dans la protection sociale ».

Le patronat répond par la voix de Pierre Gattaz interviewé par le journal « Le monde » le 4 janvier 2014. A la question posée par ce journal : « Où trouvez-vous les 50 milliards d’allègement du coût du travail ? », il répond : « La protection sociale, c’est environ 650 milliards d’euros de dépense par an. Il y a notamment deux postes qui pèsent sur le travail de manière absurde : la famille et la maladie. La famille, c’est 36 milliards d’euros qu’il faut transférer. C’est le but de la saisine du Haut Conseil du financement de la protection sociale par Jean-Marc Ayrault. On attend les solutions. La maladie, c’est aussi un poste qui pourrait être revu. Le président de la République a parlé d’abus de la protection sociale. Il a voulu montrer qu’il n’y a pas de dogme. Là, j’ai applaudi, il faut y aller. L’important, c’est d’enclencher le processus, c’est d’y croire et de le faire avec les partenaires sociaux. »

Et lors de la conférence de presse donnée par le Président de la République le 14 janvier, l’annonce tombe : d’ici 2017, les entreprises ne paieront plus les cotisations familiales.

Les cotisations sociales, c’est en totalité du salaire des salariés. En exonérer les patrons, c’est voler les salariés. La « compensation » partielle envisagée sur le budget de l’état, c’est un deuxième vol, car cela va priver les salariés d’une partie des services publics supprimés ou réduits pour financer les exonérations patronales.

Les cotisations familiales servent aussi à financer des services fournis par nombre de salariés intervenant dans l’éducation populaire, le milieu associatif, les CROUS, tant en ce qui concerne l’action sociale que le logement. Ce nouveau cadeau au patronat va donc avoir des graves conséquences pour les salariés concernés et pour les personnes qui bénéficient de ces services.

Au-delà de la branche famille, c’est toute la sécurité sociale qui est menacée.
Face à ces attaques d’une violence rarement égalée contre les travailleurs et leurs familles, la FERC CGT invite tous les syndicats, tous les syndiqués, à organiser partout la nécessaire mobilisation pour défendre la sécurité sociale, en particulier le 6 février, première étape d’une mobilisation qui ne devra pas s’arrêter là.

LA SECU, ELLE EST A NOUS !

ON S’EST BATTUS POUR LA GAGNER, BATTONS NOUS POUR LA GARDER !


Documents joints

PDF - 111.2 ko
PDF - 111.2 ko

Agenda

<<

2023

 

<<

Décembre

 

Aujourd'hui

LuMaMeJeVeSaDi
27282930123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031
Aucun évènement à venir les 3 prochains mois

Sites favoris


7 sites référencés dans ce secteur

Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.