6 février : une grève minoritaire mais utile

jeudi 6 février 2014
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Dans le cadre interprofessionnel du 6 février, la CGT Educ’action a appelé à la grève de tous les salariés de l’éducation nationale. Cet appel a été utile et bien compris, même s’il n’a été partagé par aucune autre organisation syndicale et par conséquent minoritaire.
L’austérité qu’impose le gouvernement Ayrault comme seule perspective pour lutter contre la crise du capitalisme ne s’arrête pas à la porte de l’Education nationale et la vraie priorité est celle des économies budgétaires. Les emplois créés ne sont pas à la hauteur de l’évolution démographique.
Dans les établissements du second degré les DHG ne permettent aucune amélioration en terme d’effectif par classe et de structures d’aide et les lycées professionnels publics sont encore dans la tourmente au profit de l’apprentissage et des lycées privés.
Les attaques contre les élèves et les familles les plus en difficultés continuent : aucun effort financier n’est fait pour les RASED, les SEGPA sont menacées de fermeture, 9 fermetures de CIO sont toujours prévus sur les 17 existant dans la région ce qui préfigure l’avenir du service d’orientation de l’éducation nationale et le plan REP+ qui va ponctionner tous les moyens de l’éducation prioritaire ne concernera plus qu’une poignée d’établissements et d’école (4 zones au niveau académique).
Devant une habitude prise face à une telle dégradation des conditions d’enseignement, il est primordial de marteler nos revendications en terme de maxima par classe et la nécessité d’aider des jeunes de plus en plus sacrifiés.
C’est ce que nous avons défendu dans les écoles, les collèges et les lycées. La grève a été suivie par une minorité de collègues mais elle a donné à tous l’occasion de se saisir de cette mobilisation pour refuser les conséquences de la politique d’austérité.
C’est en particulier le cas au Lycée de Fécamp. face à une DHG désastreuse, les collègues ont été en grève à près de 50%. Ça l’est également au collège Zola de Sotteville-les-Rouen. Les collègues se sont mis en grève et ont manifesté devant l’établissement contre la fermeture d’une classe de SEGPA, rejoints par des parents d’élèves. Et ils ont obtenu gain de cause sur ce point : la SEGPA sera maintenue à la rentrée prochaine.


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.