Grèves en région parisienne : Un exemple à suivre
popularité : 6%

- télécharger notre tract et notre panneau syndical
C’est un véritable ras-le-bol qui s’exprime en banlieue parisienne, le fruit du contraste entre les annonces ministérielles et la réalité. Après plusieurs années de reculs en termes d’horaires et de conditions de travail dégradées, les personnels ne peuvent accepter la poursuite dans la logique d’austérité. Les moyens nécessaires pour avoir les taux d’encadrement ne sont pas là. Les conséquences ? Augmentation des effectifs par classe, structure imparfaitement financée...
A cela s’ajoute la « rédéfinition » de l’éducation prioritaire : (très) peu d’établissements font partie des élus et les autres voient leur situation se dégrader.
Depuis fin janvier, les personnels des Hauts-de-Seine sont en lutte pour que les conditions de travail et d’études s’améliorent dans les établissements. Ils ont déjà fait plusieurs jours de grève.
Le 6 février, un grand nombre de collèges et de lycées de Seine-Saint-Denis étaient en grève avec des revendications identiques, en particulier :
- l’abaissement du nombre d’élèves par classe
- l’ouverture immédiate de toutes les classes pour faire face à la hausse démographique
- des créations de postes pour répondre aux besoins
Loin de se lamenter face à la dégradation de leurs conditions de travail, les personnels ont choisi de ne pas baisser les bras et de défendre leurs revendications par la grève.
C’est un exemple à suivre. Dans notre académie également, le manque de moyens est criant : les classes sont partout surchargées, les dédoublements deviennent de plus en plus rares, les options disparaissent, les suppressions de postes se poursuivent, …
Des réactions ont déjà eu lieu dans l’académie : la grève a été bien suivie au lycée de Fécamp contre les suppressions de postes ; et au collège Zola de Sotteville-les-Rouen, les personnels en grève ont obtenu que l’Inspection académique revienne sur sa décision de fermer une classe de Segpa.