RYTHMES SCOLAIRES : Nul n’est prophète dans son pays... Mais quand même...
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Dès le début, la CGT Educ’action s’est positionné contre la réforme des rythmes scolaires imposées par Peillon. Elle a sans cesse alerté sur les conséquences de sa mise en application. Tout en réaffirmant ses revendications, elle a contribué à porter la parole de la très grande majorité des collègues notamment ceux qui se sont vus contraints d’appliquer la réforme cette année. Ainsi dès septembre 2012, nous écrivions dans nos diverses publications :
Pour la grève du 12 février 2013 (grève suivie nationalement par plus de 70% des personnels à l’appel de la Cgt-Educ’Action, de Sud et de Fo, ralliée par le Snuipp,)
La réforme des rythmes c’est :
- Plus de rupture dans la semaine
- 25 % d’augmentation des frais de transport
- Pour les collègues particulièrement éloignés de leurs postes une augmentation du temps de transport qui peut aller à plus de 2 h par semaine.
- Des problèmes de garde des enfants dans une profession féminisée à plus de 80 %, avec en plus des frais supplémentaires
- Des difficultés pour les collègues qui n’ont pas leurs enfants scolarisés dans la même commune (TRS ou collègues nommé-e-s à titre provisoire entre autres qui pourront avoir des horaires différents de leurs enfants)
- Des problèmes de « couplages » pour les personnels sur postes fractionnés
Septembre 2013 (Petit cahier)
1° Analyse des écoles passés aux nouveaux rythmes à la rentrée 2013
- Pauses méridiennes qui peuvent aller jusqu’à 3h30
- Horaires différents dans les écoles d’une même commune.
- Activités dans beaucoup d’endroits qui se limitent à une garderie à peine améliorée.
- Encadrement insuffisant.
- Problèmes de locaux
- Activités payantes
Tract octobre 2013 pour préparer la grève du 14 novembre (à l’appel des organisations syndicales de l’éducation CGT Educ’action, FAEN, FO, et SUD Education et des syndicats des territoriaux CGT, FO et Solidaires)
La réforme
- Elle ne résout pas le problème de la fatigue des enfants.
- Elle ne leur permet pas d’accéder à des découvertes culturelles, artistiques ou sportives de qualité, de façon équitable, en toute sécurité, sur l’ensemble du territoire.
- Elle se fait à l’encontre des conditions de travail de tous les personnels.
Nous constatons que tout ce que nous écrivions alors, est en train de se confirmer sur l’ensemble du territoire... et semble être partagé par l’ensemble des organisations syndicales. Au delà des mots (suspensions généralisée, abrogation du décret, réécriture complète, une autre réforme...), c’est bien l’unité dans l’action y compris par la grève qui est essentielle pour obtenir l’arrêt de cette réforme qui accentue les inégalités territoriales et permettre l’ouverture de négociations pour une autre réforme en faveur de l’Education nationale.
Une intersyndicale nationale se tiendra le mercredi 19 février à Montreuil. C’est dans ce sens que nous y participerons pour étudier les moyens de pour relancer l’action dans l’unité.