Des syndicalistes traités comme des criminels : trop c’est trop !
par
popularité : 14%

Nos deux camarades, Reynald Kubecki de la Fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie, et Jacques Richer de la Fédération CGT des Finances, ont dû, 4 heures durant, répondre aux questions des forces de l’ordre. On leur a demandé de se soumettre à l’épreuve des photos de face et de profil, des empreintes digitales ainsi que de la prise de leurs empreintes ADN, ce qu’ils ont refusé.
Après 3 heures de réflexion durant lesquelles nos camarades ont été mis en cellule, le Procureur de la République a reporté l’affaire au Tribunal Correctionnel du Havre le 21 février.
Ce même 21 février ces deux mêmes camarades ainsi que deux autres de l’UL étaient déjà convoqués en Correctionnelle, cette fois ci suite à une plainte de l’antenne havraise du Parti Socialiste suite à une altercation lors de la manifestation contre la réforme des retraites du 10 septembre 2013.
Si ce n’est de l’acharnement contre les forces syndicales qu’est-ce donc ? Une union entre patronat et partis politiques ayant pour but de stopper l’action syndicale CGT au Havre ?
Le dépôt d’empreintes ADN étant à l’origine destiné aux seuls délinquants sexuels, il est hors de question de laisser l’action syndicale être considérée comme criminelle. Ceci est une atteinte au droit syndical et est digne des époques les plus sombres de notre histoire.
Le procureur a requis une peine de 6 mois ferme contre nos deux camarades havrais et le jugement ne sera rendu que 31 mars, après les Municipales, ce qui pourrait amener à penser à une politisation de la justice.
Après les cinq de Roanne, les quatre Havrais ?
Le SDEN 76 ainsi que l’URSEN 7627 de la CGT éduc’action assurent les camarades de l’UL havraise Reynald, Jacques, Pierre et Dominique de leur plein soutien et exigent que cesse l’acharnement qui est actuellement pratiqué partout sur le territoire contre nos camarades syndicalistes défendant les droits des travailleurs.