Un gouvernement de combat... contre les travailleurs

vendredi 4 avril 2014
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Nous reproduisons ci-dessous un article publié il y a deux ans par la très peu gauchiste revue L’Express.
Sur le site du magazine, l’article est illustré par une photo de Valls accompagné d’une citation "Manuel et moi, quelle différence ? On parle le même langage..." confiait le député UMP Christian Estrosi à propos du nouveau ministre de l’Intérieur, Manuel Valls".
Cela se passe de commentaire !

Manuel Valls, le socialiste de droite

Pendant le tête-à-tête avec Claude Guéant, lors de la traditionnelle passation de pouvoirs, Manuel Valls n’a pas vraiment eu les oreilles qui sifflaient.
Le choix de son directeur de cabinet ? Rien à redire ! lui a lancé la bête noire de la gauche, dithyrambique sur le préfet Jean Daubigny. Une fois qu’il s’est installé dans son bureau, ce 17 mai, le téléphone n’a pas cessé de sonner. Et les félicitations ne venaient pas d’un seul camp.
C’est Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, qui l’a appelé, "sincèrement heureux de sa nomination". C’est Brice Hortefeux, un autre de ses prédécesseurs Place Beauvau, qui lui a laissé un message.
Pendant ce temps, une figure de la droite pas vraiment mollassonne, Christian Estrosi, confiait : "Manuel et moi [sic], quelle différence ? On parle le même langage, mais toute sa démonstration est détruite par [la garde des Sceaux] Christiane Taubira." Même les jugements négatifs n’étaient que des demi-critiques. Observant les premiers pas du nouveau ministre, Xavier Bertrand glissait : "Valls ? C’est Sarkozy sans le son."

Ses positions droitières contestées

Quand il s’agit d’attaquer la gauche, la droite a un sujet de prédilection : la sécurité. Mais quand il s’agit de dire du bien d’un homme de gauche, la droite n’a qu’un nom à la bouche : Manuel Valls. L’un de ceux auxquels l’ancien chef de l’Etat songea le plus lorsqu’il voulut concrétiser ses rêves d’ouverture, en 2007. Aux législatives, le socialiste a fait des cartons jusque dans les villes UMP de sa circonscription.
Longtemps, à cause de ses positions "droitières", Manuel Valls a vu son ascension contestée dans son propre camp. Depuis la présidentielle, il n’est plus perçu comme le vilain petit canard de la gauche. Sur les 35 heures, la TVA sociale ou les retraites, ses propos hérissaient ses camarades.
Le PS, tu l’aimes ou tu le quittes
Il assumait même pleinement la personnalisation du pouvoir, dans un registre dont les socialistes aiment à croire qu’il est réservé à la droite. Pis, il suggérait carrément de modifier l’appellation du "Parti socialiste". Le PS, tu l’aimes ou tu le quittes, lui disait alors Martine Aubry. "Les militants le détestaient, rappelle un dirigeant.

L’intégralité de l’article


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Brèves

Grève à la BNF, contre la loi des « marchands d’esclaves »

dimanche 12 avril 2015

Les agents d’entretien payent cash les mesures d’économie des entreprises publiques. Après Radio France et le ministère des Finances, ils se mobilisent à la Bibliothèque nationale de France.
Lire la suite dans Politis

Avec la future réforme des retraites, les égoutiers seront-ils condamnés à mourir au travail ?

mercredi 26 juin 2013

Ils partent en retraite à 52 ans, mais meurent beaucoup plus tôt que les autres catégories de travailleurs. Victimes d’une surmortalité liée à leur travail insalubre, au milieu des gaz mortels, des produits chimiques ou des rejets radioactifs d’hôpitaux, les égoutiers peinent à faire reconnaître leurs pathologies comme maladies professionnelles. A l’heure des privatisations, les égoutiers du secteur public se battent pour conserver leurs droits à une retraite anticipée et à des conditions de travail sécurisées. Reportage en Ile-de-France.
Lire la suite sur Bastamag

Éducation nationale : quelques remèdes de cheval pour dégraisser le mammouth

mercredi 26 juin 2013

À l’occasion de la remise récente au gouvernement de deux rapports sur l’Éducation nationale et sa gestion – celui de la Cour des comptes et celui de la médiatrice de l’Éducation nationale –, certains médias en profitent pour accabler les enseignants en relayant et en amplifiant les préjugés les plus communs à leur égard, et pour livrer, plus ou moins subtilement, leurs solutions pour redresser une école publique dont ils dressent un tableau apocalyptique…
Lire la suite sur le site d’ACRIMED

« Elle était la seule à maîtriser le braille, on l’a remerciée »...

jeudi 30 mai 2013

Karine (1) est auxiliaire de vie scolaire. Elle a notamment accompagné un élève autiste, puis une malvoyante. Elle adore ce qu’elle fait et pourtant, on vient de la congédier. Motif : AVS, ce n’est pas un métier. Elle a atteint les six ans maximum de CDD dans la fonction publique. Alors, direction Pôle emploi.
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A lire dans "Le Café Pédagogique" du 14 février 2011

lundi 14 février 2011

Le Centre d’Analyse Stratégique, organisme directement rattaché au Premier Ministre, vient de publier son rapport et l’idée toute faite selon laquelle l’emploi public serait en France une charge plus importante qu’ailleurs est bousculée...

Sur le Web : Le Café Pédagogique

Québec - La question épineuse du redoublement

mercredi 15 juillet 2009

L’interdiction du redoublement passée dans les mœurs scolaires québécoises pèse lourd sur le niveau des élèves qui entrent au secondaire
« Plusieurs élèves passent au secondaire sans avoir les acquis et je ne parle pas de petites faiblesses. Je parle de graves lacunes. » Cette parole d’enseignants n’est pas rare car ils commencent à récolter les – mauvais - fruits d’une réforme dont le maître mot est : pas d’échec possible. Même si l’interdiction du redoublement n’est pas officielle, elle est passée dans les faits. 2% seulement des élèves redouble la sixième année de primaire (l’année qui précède l’entrée en secondaire ou collège dans le système français). Mais à force de faire passer des enfants en échec scolaire sans les aider, la situation est devenue difficile en première année de cycle secondaire. Une des conséquences de cette baisse de niveau est le départ des bons élèves dans le privé : 30% des élèves choisissent des établissements secondaires dans le secteur privé ou dans les écoles élitistes du public. Résultat : les établissements normaux se retrouvent avec une forte concentration d’élèves en difficulté. Pour enrayer la spirale des lacunes et de l’échec scolaire, les spécialistes appellent à se concentrer sur la lecture, quitte à réduire le volume horaire d’autres disciplines. L’apprentissage de la lecture est un bon moyen pour repérer les failles dans les mécanismes d’apprentissage.
La Presse, www.cyberpresse.ca, 22 juin 2009

J’ai 17 ans et je suis exclu car j’ai fait blocage contre Darcos

mardi 7 juillet 2009

Ce lundi matin, une élue parisienne, Danielle Simonet, conseillère de Paris (Parti de gauche), alertait par un e-mail très viral sur le sort de Tristan Sadeghi, lycéen tout juste sorti de classe de première, à qui son proviseur refuse l’inscription en terminale. Sauf s’il s’engage par écrit à ne plus participer à des manifs ou des blocages, tels que ceux qui ont émaillé l’année, au lycée Maurice-Ravel, dans le XXe arrondissement comme ailleurs.
Rue89 a proposé à ce jeune élu représentant au conseil de la vie lycéenne de raconter son histoire, alors que la mobilisation autour de son cas commence à prendre.

Royaume-Uni : parents et élèves au rapport

mardi 7 juillet 2009

À partir de la rentrée prochaine, un nouveau mode d’inspection des établissements scolaires sera lancé en Angleterre : les parents et les élèves seront mis à contribution pour classer les écoles et ainsi, décider du déplacement éventuel d’un inspecteur. L’année dernière, 600 établissements scolaires avaient été épinglés pour ne pas avoir atteint les résultats escomptés alors que l’organisme d’inspection les avait très bien notés. Désormais, les parents et leurs enfants rempliront des questionnaires qui permettront de définir le niveau des écoles. Les meilleures d’entre elles seront inspectées tous les 5 ans (au lieu de tous les 3 ans actuellement). Les autres auront droit à des visites surprises plus fréquentes des inspecteurs. Une décision qui ne fait pas l’affaire des enseignants : leurs représentants dénoncent un manque de confiance dans les écoles et redoutent de faire l’objet d’une observation accrue dès la rentrée.