Valls II, toujours plus pour le patronat !
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La crise politique est ouverte. Le duo Valls-Hollande bat des records d’impopularité et s’est trouvé chahuté pendant l’été. Les divisions au sein de la majorité sont devenues criantes après qu’e B. Hamon et A. Montebourg aient finement joué pour quitter le gouvernement en espérant ne pas être assimilés à une politique d’austérité qu’ils ont accompagnée. Le gouvernement Valls II, avec le choix de ses ministres, E. Macron en tête, s’affiche enfin comme défenseur des seuls intérêts des grands patrons. Pour eux, les cadeaux sous forme d’exonérations de charges avec le pacte de responsabilité, pour le reste de la population, l’austérité grandissante… Les polémiques sur les 35h, les premières déclarations de F. Rebsamen qui veut faire la « chasse » aux chômeurs confirment nos craintes : le gouvernement Valls II est en place pour accélérer les attaques contre les salarié-e-s, les retraité-e-s, les jeunes, les chômeurs-ses...
Comme d’autres secteurs de la fonction publique, l’Éducation nationale est touchée de plein fouet par cette politique d’austérité qui est, malgré les promesses d’Hollande, poursuivie par le gouvernement. Hollande déclarait en 2012 que l’Éducation nationale constituerait une priorité et que 60.000 postes seraient créés (déjà en deçà des 80000 postes supprimés par Sarkozy). Aujourd’hui, on est très loin du compte : les conditions de travail des personnels et les conditions d’études pour les élèves se dégradent davantage ; les classes restent surchargées ; des secteurs entiers comme les lycées professionnels, les SEGPA, les CIO sont menacés ; le salaire des fonctionnaires est toujours gelé ; les emplois précaires se multiplient ; les réformes qui menacent les statuts et nos conditions de travail sont toujours en cours......
Les « économies » dans les budgets, imposées par le pacte de responsabilité, ont et vont avoir un impact important pour le budget de l’Éducation nationale. Déjà aujourd’hui, la situation est inacceptable pour les personnels et les élèves dont les plus touchés sont ceux des classes les plus populaires qui souffrent à plein du tri social, conséquence directe de cette politique éducative sur fond d’austérité. La CGT Educ’action refuse cette éducation à deux vitesses, réclame une Éducation de qualité, publique et gratuite pour tous les élèves et se bat pour les conditions de travail de tous les personnels.
La CGT Educ’action s’oppose à cette politique d’austérité et à ses conséquences et est partie prenante pour organiser des mobilisations du personnel de l’éducation en lien avec les autres syndicats et les autres secteurs. C’est par une lutte massive et déterminée, par une lutte tous ensemble que nous pouvons donner un coup d’arrêt à cette politique d’austérité et que nous pouvons gagner sur nos revendications spécifiques à l’Éducation.