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Avoir un syndicat confédéré qui s’occupe des problèmes quotidiens des personnels en faisant le lien entre secteur public et secteur privé est primordial.
C’est un enjeu ESSENTIEL : il s’agit de considérer à nouveau l’agent comme un être humain et non comme un simple « Equivalent Temps Plein »
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Pour l’amélioration des conditions de travail et la réduction de la charge de travail
Tous les personnels ont subi de plein fouet les suppressions massives de postes. Dans le même temps, la charge de travail n’a cessé de s’accroître : plus d’élèves à gérer dans les classes et par les personnels de vie scolaire, plus de dossiers à traiter dans les services administratifs … Cela s’est accompagné d’une multiplication de nouvelles « activités » en particulier l’inflation de réunions diverses et variées, dont l’intérêt est largement contestable. De plus, comme pour beaucoup de cadres du privé, les enseignants courent aujourd’hui le risque de voir s’effacer la coupure entre temps de service et temps de travail avec la mise en place de l’ENT ou du M@gistere dans le premier degré. Nombreux sont les personnels au bord du burn out !
La CGT revendique la mise en place d’un vaste plan de recrutement de personnels de toutes les catégories pour, dans un premier temps, revenir sur les 80 000 suppressions de la présidence Sarkozy, et permettre une nette amélioration des conditions de travail en diminuant la charge de travail.
La CGT revendique également un temps de service des enseignants défini uniquement en maxima hebdomadaires de service d’enseignement et demande le retour à une définition hebdomadaire du temps de travail des ATSS avec maintien des congés.
Salaires : 400€ pour tous
Depuis des années, le pouvoir d’achat de tous les fonctionnaires est en chute libre. En 1984, un fonctionnaire de catégorie A commençait sa carrière avec une rémunération égale à 1,75 SMIC. Aujourd’hui, sa rémunération est de 1,1 SMIC. Pour les catégories B et C, la situation est dramatique. Ils sont passés en 30 ans, respectivement d’une rémunération de 1,33 et 1,15 SMIC à un simple SMIC. Quant aux rémunérations des contractuels, CUI et autres précaires, elles sont proprement scandaleuses !
C’est pourquoi nous revendiquons une augmentation immédiate et uniforme de 400 € pour tous les agents. Cela permettra également un resserrement de la grille indiciaire, tout comme la revalorisation des postes de catégorie C en catégorie B.
Nous revendiquons également l’intégration des primes aux salaires et l’alignement vers le haut de toutes les indemnités (le supplément familial de traitement par exemple).
Retraites : 37,5 annuités, 60 ans, 75% du meilleur salaire
Les réformes successives des retraites ont eu des conséquences directes pour les agents : ils doivent prolonger leur vie professionnelle et/ou partir avec une pension amputée.
C’est pourquoi nous revendiquons le droit à la retraite pour tous à 60 ans (55 ans pour le service actif) et/ou après 37,5 annuités, avec 75% du meilleur salaire brut.
Nous demandons également le rétablissement du dispositif de cessation progressive d’activité accessible dès 55 ans et après 25 années de service public qui permettait d’effectuer un mi-temps rémunéré 80% du traitement.
Pour une Sécurité sociale de qualité et gratuite
Depuis des années, la médecine hospitalière et la médecine de ville ne cessent de se dégrader et de devenir toujours plus coûteuses (dépassement d’honoraires et franchises médicales) pour les salariés.
Nous revendiquons une Sécurité sociale basée sur le salaire différé et une santé de qualité et gratuite pour tous. Cela passe nécessaire par un combat à l’échelle interprofessionnelle contre la dégradation du système de santé et les réformes destructrices qui visent la protection sociale et le système hospitalier.
La CGT contribue à faire vivre, dans les entreprises et les services publics, parmi les salariés, les retraités, les chômeurs, un syndicalisme qui défend les droits et les revendications, rassemble et donne confiance dans l’action collective, seul moyen, face aux patrons et au pouvoir, d’obtenir des conquêtes sociales
Pour un réel droit à la mobilité
Ces dernières années, la mobilité des personnels a été entravée par les suppressions de postes et par l’allongement des carrières, conséquence des « réformes » des retraites successives. La baisse du nombre de nouveaux recrutés et du nombre de postes libérés a logiquement réduit les possibilités de mutation. L’injuste mouvement « à gestion déconcentrée » oblige, de plus, les enseignants à muter « à l’aveugle ». A cause de tout cela, des personnels se retrouvent bloqués pendant des années hors de leur département d’origine ou loin de leur domicile.
Pour la CGT, afin d’assurer une mobilité choisie, il faut des créations de postes à la hauteur des besoins mais également revenir à un mouvement national, construit sur un barème équilibré et sur des règles valables pour tous, sur tout le territoire.
Pour la défense et l’amélioration des garanties statutaires
Tant le statut général de la Fonction publique que les statuts particuliers sont attaqués et progressivement rognés par les gouvernements successifs. La rentrée 2014 a été marquée par la généralisation de la réforme des rythmes scolaires qui fait dépendre l’organisation de la semaine de travail de décisions municipales. La rentrée 2015 sera celle de la disparition des garanties des décrets de 1950 qui protégeaient (certes imparfaitement) les enseignants du 2nd degré.
Les personnels de vie scolaire ont vu disparaître, il y a plus de 10 ans, le statut des MI-SE qui les protégeait face à l’arbitraire des chefs d’établissement et permettait à des étudiants de poursuivre leurs études. Les personnels de laboratoire ont été transférés, de façon totalement arbitraire, vers l’enseignement supérieur : ils demeurent dans les lycées (tous les postes en collège ont été supprimés) mais ils ont intégré un corps du supérieur, ce qui a une forte incidence sur leur déroulement de carrière en les désavantageant.
De plus, le gouvernement entend « réformer » le statut de la Fonction publique avec pour objectif à peine dissimulé de créer une masse de fonctionnaires polyvalents, mobiles et corvéables que l’on pourrait déplacer en fonction des besoins de l’État-patron.
Le choix de la CGT est tout autre : nous revendiquons le maintien de toutes les garanties des statuts particuliers (dont les décrets de 1950) mais également un alignement vers le haut avec la création d’un statut unique pour toute la Fonction publique (d’État, territoriale, hospitalière).
Pour la titularisation sans condition de tous les précaires
Chaque année, l’Education nationale emploie près de 25 000 personnels enseignants précaires et près de 15 000 personnels administratifs et techniques précaires. C’est un vivier de personnel surexploité, corvéable à merci qui peut être mis du jour au lendemain en fin de contrat
Face à cette situation inadmissible, la CGT revendique la titularisation sans condition (concours, ancienneté, nationalité, ...) des précaires, le réemploi – dans l’immédiat – de tous les non titulaires sur des pleins temps, une grille nationale de rémunération identique à celle des titulaires et un assouplissement sensible des conditions d’accès au CDI.
Pour mettre fin à une action sociale indigente
Le gouvernement prévoit de baisser les allocations familiales à partir de 6.000 euros de revenus mensuels pour un couple, et remet en cause l’universalité des prestations sociales. Dans ce contexte, le supplément familial de traitement est également menacé.
Le supplément familial de traitement est un élément de rémunération, existant depuis 1917, et pas une prestation sociale. L’action sociale en direction des fonctionnaires est faible, voire indigente, si on la compare à l’activité des comités d’entreprise. Le supplément familial de traitement n’est donc en rien un privilège, c’est une aide ciblée en direction des agents qui en ont besoin, et qui compense partiellement le très grand retard des employeurs publics en termes de politique sociale en direction de leurs agents.
La CGT revendique une augmentation substantielle du SFT pour un enfant (son montant n’a pas bougé depuis 1967 !) et l’alignement vers le haut du montant pour les enfants suivants (110€ pour deux, 280€ pour trois, …).
Pour une politique de santé au travail
Là encore, la situation dans l’Education est inadmissible : hormis une visite médicale pour la titularisation, les personnels ne bénéficient d’aucune médecine préventive alors qu’ils sont au contact quotidien du public et que les risques psycho-sociaux s’aggravent.
Les suppressions massives d’emplois opérées ces dernières années, et les restructurations de services qui les ont accompagnées ont provoqué une dégradation sans précédent des conditions de travail. De multiples rapports ont alerté l’opinion et les pouvoirs publics sur les conséquences, pour les salariés, de l’intensification de la charge de travail et du désarroi, pouvant aller jusqu’au suicide, provoqués par ces « réformes » menées au pas de charge. En réponse à ces critiques, le discours sur la santé semble être devenu une mode pour les employeurs publics et privés.
Pour la CGT, il ne s’agit pas d’un effet de mode mais d’une préoccupation majeure qui nous concerne tous.
Pour une entrée progressive dans les métiers
Les nouveaux collègues enseignants ont subi durement la réforme de la masterisation mise en œuvre par le gouvernement Sarkozy. La création des ESPE et la réintroduction d’une année de stage avec une décharge de service constituent une réelle avancée mais sont loin de répondre aux réels besoins. Nous avons combattu la masterisation et continuons à défendre des recrutements uniquement par concours des enseignants à bac +3.
La CGT revendique le retour à une année de stage avec un service devant élèves de 4 à 6h hebdomadaires, et la mise en place d’une formation initiale, progressive, accompagnée, étalée sur deux années scolaires, avec une titularisation au bout d’un an de stage.
Un système de pré-recrutement dans le cadre de cycles préparatoires rémunérés doit être créé, et les conditions de titularisation des stagiaires améliorées avec des critères explicites de titularisation, la possibilité de faire appel devant le jury de la décision, l’obligation pour le jury de motiver par écrit ses décisions de refus et le renouvellement automatique de stage avec un suivi et une formation adaptée pour les stagiaires en difficulté.
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