Elections 2014 : liste et profession de foi Agrégés
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Pour défendre nos acquis & gagner de nouveaux droits
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80 000 emplois supprimés sous Sarkozy ; dégradations des conditions de travail et des conditions d’études ; casse du statut des enseignant ; classes surchargées ; baisse des horaires et programmes dénaturés ; gestion locale des horaires et des contenus (dédoublements, accompagnement personnalisé…) ; gel des salaires ; explosion des emplois précaires... Depuis 2012 les gouvernements Hollande, malgré les annonces, n’ont fait que poursuivre cette politique
Comme tous les autres secteurs du public et du privé, l’Éducation nationale est touchée de plein fouet par la politique d’austérité et de réduction des coûts, pendant que des milliards sont offerts sur un plateau au patronat.
Tous nos acquis sont remis en cause, tous nos droits sont menacés. Au collège, au lycée, à l’université, les professeurs agrégés – comme tous les autres salariés de l’éducation – sont victimes des effets dévastateurs de la réduction des moyens (avec des classes de collèges particulièrement surchargées) et des « réformes » de structures destructrices (réforme Chatel du lycée, loi LRU, fusion d’universités…).
Depuis toujours, la CGT Educ’action dénonce et combat cette politique. C’est par une lutte massive et déterminée, par une lutte tous ensemble, que nous pouvons donner un coup d’arrêt à cette politique d’austérité et que nous pouvons gagner sur nos revendications.
Du 27 novembre au 4 décembre, avec la CGT, faire le choix
► le choix de la mobilisation interprofessionnelle : c’est parce que nous sommes des salariés avant d’être des enseignants que nous militons dans une confédération rassemblant tous les travailleurs.
► le choix d’un syndicalisme intercatégoriel : la CGT est le seul syndicat qui entend unir tous les personnels de l’éducation au-delà des divisions corporatistes (enseignants et ATSS, 1er et 2nd degré, …)
► le choix de la lutte : nous ne cautionnons pas le dialogue social qui accompagne les décisions ministérielles. C’est par la lutte que nous pourrons construire le rapport nécessaire pour faire gagner nos revendications
► le choix de la défense de nos droits : nous ne sommes pas un syndicat de services. Nous défendons les droits de chaque collègue, syndiqué ou non, dans le cadre des règles collectives qui nous protègent toutes et tous
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Collège – Lycée – Université : une même politique d’austérité et de casse
Collège : une réforme en projet pour enterrer le collège unique
Les axes de la future « réforme » du collège semblent se dessiner clairement : la liquidation du collège unique avec des parcours "différenciés" c’est-à-dire le socle commun pour les plus faibles et des "enseignements complémentaires" pour les autres. Là encore, derrière les arguments pédagogiques, se cachent de vulgaires calculs budgétaires : cela permettra de limiter le nombre d’heures d’enseignement et d’économiser les moyens d’enseignement qui y sont liés (en particulier les postes). La formation des élèves des milieux populaires – davantage touchés par les difficultés scolaires et condamnés au socle commun – est considérée comme une dépense inutile. Ce projet est également lourd de menaces pour les enseignants. L’autonomie des établissements sera utilisée – comme c’est le cas au lycée – pour imposer davantage de flexibilité aux enseignants et pour introduire une annualisation du temps de service.
Lycée : les effets dévastateurs de la réforme Chatel
Entre 2009 et 2012, le lycée général a été réformé. La voie technologique a été purement et simplement saccagée, et les collègues ont été traités de façon indigne. Au cœur de la réforme, se trouve l’autonomie des établissements. L’accompagnement personnalisé (AP) est organisé librement par les établissements et chaque lycée choisit les matières qui disposeront de dédoublements. Un horaire global est fixé pour les langues vivantes, ce qui oblige à déséquilibrer l’offre de formation ou à bricoler les emplois du temps. Cela entraîne la mise en concurrence des disciplines et des enseignants pour savoir qui pourra enseigner dans les conditions les moins néfastes. Cela se traduit également par une flexibilité accrue. Malgré la réglementation, des établissements annualisent une partie du service des personnels en arguant du fait que les textes définissent des horaires annuels pour élèves. A cela s’ajoute une baisse des horaires avec, par exemple, les SES réduites à un « enseignement d’exploration » en seconde ou les mathématiques transformées en option en 1ère littéraire.
Université : mise en concurrence et hyper-austérité
Le service des enseignants du second degré affectés dans l’Enseignement supérieur est défini par le « décret Lang » de 1993 avec un service annuel de 384h et un maximum hebdomadaire de 15h. Avec la liquidation des décrets de 1950, tous les enseignants pourraient être soumis à la modulation de leur service afin que les présidents puissent optimiser la masse salariale de leurs établissements. Dans l’Enseignement supérieur où les lois LRU-Pécresse et LRU-Fioraso ont atomisé, mis en concurrence, puis régionalisé les établissements, un tel projet viserait à renforcer la subordination des PRAG et PRCE aux présidents d’universités. Cela montre à quel point nos gouvernants sont obnubilés par la réduction des dépenses publiques dans l’ensemble du secteur éducatif.
Nos revendications primordiales :
- Pour un service défini exclusivement en termes de maxima hebdomadaires nationaux de 15h d’enseignement
- Pour la baisse de la charge de travail avec la diminution des effectifs et la généralisation des dédoublements
- Pour une augmentation uniforme des salaires : 400€ pour tous
- Pour un avancement uniforme et accéléré pour toutes et tous
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Maintien des décrets de 1950 - Abrogation du décret Peillon-Hamon
En intégrant de multiples tâches dans le service des enseignants, le décret Peillon – publié par Hamon fin août – entend élargir l’obligation de service bien au-delà de l’activité d’enseignement.
Les missions « liées au service d’enseignement » risquent de devenir obligatoires et de s’ajouter au service d’enseignement dû par les enseignants du secondaire. À ce titre, elles pourraient donc être imposées par les directions d’établissements désormais fondées à réclamer une présence obligatoire accrue des enseignants dans les établissements au-delà de leurs heures de cours pour des tâches d’une toute autre nature.
Par ailleurs, diverses « missions particulières », fondées sur le volontariat, définies par le Conseil d’administration et pouvant donner lieu à décharges, ouvrent le champ à l’individualisation du service et à toutes les dérives localistes et clientélistes.
Le décret fait explicitement référence à la « réglementation applicable à l’ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail », c’est-à-dire aux 1607h annuelles qui constituent le temps de travail légal des fonctionnaires. Cette disposition nie la spécificité du travail des enseignants, et conduit à l’annualisation de leur service. Dans le Supérieur, l’introduction de cette concurrence entre le temps de travail des fonctionnaires (1607h annuelles) et la seule référence en matière de temps de travail des enseignants, le service d’enseignement, va inciter certaines directions, peu scrupuleuses, à s’affranchir des contraintes statutaires pour exiger toujours plus des enseignants.
Ces modifications substantielles auront pour effet de dénaturer le travail des enseignants. De plus, en poussant vers la polyvalence des tâches et l’individualisation du service, elles remettent en cause le caractère national des statuts des enseignants du secondaire.
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