Réforme du collège : à quand la fin des classes surchargées ???
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Ecoles, collèges, lycées, pour combattre l’échec scolaire, il faut en finir avec les classes surchargées !!
Des enseignements pratiques interdisciplinaires pour privilégier la pédagogie par projet ; 20% du temps pour des nouvelles modalités d’enseignement par modules ; une deuxième langue vivante dès la cinquième ; de l’accompagnement personnalisé pour tous... Mme Vallaud Belkacem a un projet déjà bien ficelé avant même les discussions avec les organisations syndicales, dont certaines propositions n’ont comme seul but de sélectionner un peu plut tôt encore les élèves, et d’autres d’attaquer un peu plus notre statut sans se donner les moyens de faire réussir tous les élèves.
La réforme du collège passe sous silence le problème majeur des effectifs dans les classes, et des personnels non enseignants indispensables. Et pour cause : le gouvernement n’a aucune volonté de s’attaquer à ce problème qui est la plus grande source d’échec scolaire. Il est illusoire de penser qu’avec 25 à 30 élèves dans une classe, il est possible de faire réussir des élèves déjà en difficulté au primaire. Le reste n’est, au mieux, qu’un pansement sur une plaie ouverte.
Le choix clair du gouvernement de l’austérité et des cadeaux au patronat interdit tout plan massif de recrutements, et donc de s’attaquer à l’échec scolaire. L’embauche de 4000 équivalent temps plein pour 7200 collèges en France n’est qu’un effet d’annonce et pas un véritable plan de recrutements. Rappelons que sur les 60000 créations de postes promises, seules 3856 ont été effectuées. Et le collège est également le niveau auquel des postes ont été supprimés cette année ( 39 suppressions dans les collèges pour l’académie). Les faits et les chiffres s’opposent clairement au discours de Mme Vallaud Belkacem.
Vous pouvez lire également le communiqué de notre Union Nationale CGT éduc’action
La CGT Educ’action revendique des créations de postes de titulaires pour arriver à des maximas de 15 élèves en éducation prioritaire et de 20 dans les autres secteurs.
ENSEIGNEMENT PAR MODULES : ATTENTION DANGER !
Chaque établissement choisirait des « enseignements complémentaires ». Cela va se traduire par de fortes inégalités entre les élèves et entre les établissements : aux « bons » des projets patrimoine, aux « mauvais » quelques compétences permettant l’employabilité.