18 organisations syndicales contre le projet de loi sur le renseignement
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Le 5 mai, les députés vont voter sur le projet de loi renseignement après une procédure d’urgence. Dans l’état, il expose, sans contrôle, tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.
Ce projet, affirme la ligue des droits de l’Homme, « entérine les pratiques illégales des services et met en place, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance intrusives ». Il laisse, en effet, les mains libres aux services de renseignement, à l’instar de la NSA, dénoncée par Edward Snowden.
« Tous les citoyens sont concernés » prévient la LDH car le projet assoit encore davantage « la criminalisation de l’action syndicale ou sociale » et menace les libertés politiques.
La LDH appelle les « citoyens et parlementaires doivent refuser ce simulacre de débat et exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d’une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement »
L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 4 mai 2015, à partir de 18H30, Esplanade des Invalides.
Les signataires (au 29 avril) : OLN (Cecil, Creis-Terminal, LDH, La Quadrature du Net, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France) – Agence de moyens et d’aide au développement – ATTAC – Amnesty International – Mouvement Utopia – Mrap – CSF – CGT – CGT Police Paris – DAL – Fondation Copernic – FSU – Genepi – SNPES/PJJ – SNEPAP/FSU – SUD – SOLIDAIRES – SNJ – SNJ/CGT – SNUCLIAS/FSU – OIP – Survie – Unef