La faillite du collège low cost
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La ministre "NVB" et ses comparses n’ont de cesse de vanter la réforme du collège, qui ne fait que prolonger, amplifier et aggraver les multiples réformes qu’a connu l’Education nationale ces dernières décennies, de Jospin à Chatel, en passant par Allègre, Lang et Darcos.
Au contraire de ce que peut prétendre la ministre, la récente note de la Division des Etudes et de la Prospective sur les résultats en mathématiques des élèves est une claire et franche condamnation de son projet.
Comme le dit le quotidien Le Monde, "Le score moyen obtenu par les 8 000 élèves de 3e testés en mai 2014 est de 243 points. Il était de 250 en 2008. La baisse est générale : la part des meilleurs collégiens est passée de 28,6 % à 24,4 %, celle des plus faibles de 15 % à 19,5 % en six ans, soit une augmentation d’un tiers pour ces derniers. Un collégien sur cinq n’est capable de traiter que des exercices très simples, de niveau fin de primaire. Le test, appelé " Cedre ", consiste à faire passer une batterie d’exercices en utilisant trois formats : questions à choix multiples, questions ouvertes " appelant l’élève à s’engager dans une démarche ", et calcul mental."
Cette situation est le résultat de la politique qui consiste à supprimer des heures de cours au primaire et au collège.
Cette situation est le résultat de la politique qui consiste à augmenter le "taux de remplissage" des classes et à faire disparaître les heures de groupes pour économiser des moyens humains.
Cette situation est le résultat de la politique menée par les gouvernements successifs de droite et de gauche, politique que l’actuel gouvernement poursuit et aggrave.