La CGT solidaire des militants syndicaux iraniens
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communiqué confédéral
Ce mois de septembre 2015 s’avère très noir pour le mouvement ouvrier d’Iran. Le 13 septembre Shahrokh Zamani, un des fondateurs du Syndicat des peintres, qui purgeait une peine de prison de 11 ans depuis juin 2011 a été retrouvé mort dans sa cellule.
Le 15 septembre, Ali Nedjati syndicaliste actif de la ville de Haft Tappeh au sud-ouest de l’Iran, a été arrêté et incarcéré. Ce militant malade du cœur devrait être sous surveillance médicale permanente.
La même semaine, Mohammad Reza Niknejad, Mehdi Bohlouli, Mahmoud Behechti-Lagroudi, Aireza Hachemi, Ali Akbar Baghani, tous enseignants ont été arrêtés et emprisonnés. Ces arrestations font suite à celle d’Esamïl Abdi, secrétaire du « Foyer des enseignants ».
Rassoul Bodaghi un autre enseignant devait être libéré après 6 ans d’incarcération. De nouveau jugé, il a été condamné à 3 années supplémentaires de prison.
Mahmoud Salehi, militant ouvrier venu témoigner devant les délégués du 50ème congrès de la CGT des conditions de l’engagement syndical dans son pays a été condamné une nouvelle fois le 14 septembre à 9 ans de prison. Cet emprisonnement met la vie de Mahmoud en danger car il est malade et tenu à un suivi médical permanent suite aux mauvais traitements lors de précédentes incarcérations.
La liste est longue des militants victimes de la répression antisyndicale de l’Etat iranien. La CGT, ses dirigeants et ses militants saluent l’engagement des syndicalistes iraniens et leur expriment leur solidarité. Elle exige la libération immédiate des syndicalistes emprisonnés et la levée des condamnations.
La CGT demande que le Président français soulève lors des rencontres qui auront lieu à l’occasion de la visite du Président Rouhani en France en novembre prochain la question de la santé et de la sécurité des syndicalistes iraniens incarcérés ainsi que celle de l’intensification de la répression antisyndicale.
Montreuil, le 30 septembre 2015