Retrait de la réforme du collège ! grève en novembre !
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Après la grève du 17 septembre, la mobilisation contre la réforme du collège continue. Notre académie a été mobilisée le 3 octobre avec un rassemblement dynamique à St Sever, le 8 avec les salariés de toute la fonction publique et du privé, et à nouveau le 10 pour la manifestation nationale qui a réuni 15000 salariés de l’éducation et parents. Le gouvernement ne bouge pas, commence à mettre en place un flicage des opposants à la réforme (académie de Toulouse) et mise sur un essoufflement qu’il espérait déjà le 19 septembre. Mais celui-ci n’a pas eu lieu ! Chaque mobilisation a montré la détermination des enseignant-e-s de collège, mais aussi des lycées ou du primaire à ne pas lâcher.
La résistance contre la mise en place de la réforme s’organise dans certains endroits, prenant la forme de boycott de réunions, de conseils pédagogiques, de formations, s’exprimant aussi par le refus de travailler sur les structures et le contenu des EPI. Cela montre que cette réforme est toujours rejetée par la majorité des enseignants des collèges.
La lutte pour l’abrogation de la réforme des collèges a le potentiel pour s’élargir à tous les secteurs, tant les problèmes sont communs, à commencer par la question des effectifs de classe et du véritable plan de 80 000 recrutements nécessaire. L’abrogation du décret « réforme du collège » et l’obtention de moyens à la hauteur des besoins dans toute l’éducation passent par le développement d’un mouvement de grève massif et prolongé dans l’éducation qui s’adressera aux autres salariés du public et à ceux du privé qui subissent également les conséquences dramatiques de la politique d’austérité.
C’est important que la résistance s’organise localement dans les bahuts. Mais pour faire reculer le gouvernement, la lutte dans les collèges, dans toute l’éducation, a besoin d’être amplifiée et accélérée. Ce n’est pas sûr que l’intersyndicale nationale pèse dans ce sens. Pourtant, la question d’être en grève et de reconduire celle-ci jusqu’à satisfaction de nos revendications doit se poser en premier dans tous les collèges, mais pas seulement, et elle doit l’être au niveau national. Mais pour qu’elle puisse se poser il est nécessaire d’avoir un appel clair à la grève de toute l’éducation dès novembre, et que celle-ci se développe jusqu’au retrait de la réforme du collège et l’obtention de moyens à la hauteur des besoins. Réunissons-nous en heure syndicale, en Ag dès la rentrée pour construire cette perspective !