Vote des étrangers : Un nouveau reniement gouvernemental
popularité : 17%

« J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. »
Il s’agit là de l’engagement n°50 du candidat François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012.
Or, ce mardi 3 novembre, le Premier ministre, Manuel Valls, a lui affirmé : « Cette promesse, de toute façon, ne sera pas mise en œuvre. Et je suis convaincu qu’elle ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle. »
A de multiples et trop nombreuses reprises, on avait pu constater que le Président de la République et le gouvernement, loin, très loin d’avoir comme « ennemi la finance », accompagnaient au contraire de manière zélée les volontés et les désirs du MEDEF.
Cette politique d’austérité, totalement inacceptable, est fallacieusement justifiée par nos sociaux-libéraux par le poids de la dette publique, le réalisme, l’absence de politiques alternatives…bref, une floraison de mensonges.
Là, il n’y a plus ni ambiguïté ni alibi : ceux qui nous gouvernent en se reniant n’ont rien à voir avec le camp du progrès et la gauche.
Cette fois-ci, aucune pseudo- vérité économique ne vient motiver cette pathétique reculade. Il s’agit bien d’un acte de foi attentatoire à une vision de la démocratie porteuse de progrès social.
Pour nous, pas question d’abdiquer sur des questions aussi importantes. Nous continuerons à œuvrer pour la régularisation des travailleurs sans papiers et à militer pour le droit de vote des résidents étrangers aux élections.