RIFSEEP : la colère gronde à tous les niveaux de l’INRA !

lundi 11 janvier 2016
par  Luc De Chivré
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Une délégation d’une trentaine de personnes venant de plusieurs centres INRA s’est rendue au Conseil d’Administration de l’INRA du 17 décembre en réponse à l’appel des organisations CGT, CFDT, CFTC et SUD pour porter les 1762 premières signatures de la pétition intersyndicale contre l’application du RIFSEEP. Elle a aussi remis au Président les motions votées par des instances de l’INRA (tant au niveau national qu’aux niveaux des départements, des centres et même des services).

La délégation a interpelé le représentant du ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MENESR) pour dire que les personnels refusent le RIFSEEP, régime particulièrement injuste et contraire à l’esprit d’équipe qui préside au travail de recherche. Ce à quoi il a répondu que « ce régime est appliqué au ministère et que tout s’y passe sans problème » et qu’il ne voyait pas en quoi ce régime indemnitaire ne serait pas en capacité de « récompenser » un travail collectif. Pour le représentant du ministère, cette discussion est conduite par la DGRH du ministère. La délégation a répondu que ces discussions en cours portent sur la mise en œuvre et non sur le bien fondé de l’existence de ce régime pour les personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur. Elle a souligné que le décret laisse la possibilité au MENESR, comme à la Direction Générale de l’INRA, de ne pas demander l’adhésion des corps ITA au RIFSEEP.

Pour conclure, la délégation a tenu à mettre en garde le représentant du ministère et la Direction générale de l’INRA : la colère gronde à tous les niveaux de l’INRA (personnels, directeurs d’unité et instances). Ministère et Direction de l’INRA peuvent réagir dès maintenant en choisissant de ne pas demander l’adhésion des ITA à ce régime indemnitaire.

A l’issue de la rencontre, il a été décidé par les personnels présents de poursuivre la mobilisation et de se rendre encore plus nombreux directement au ministère avec les collègues des aitres établissements, EPST et Universités en janvier 2016. Une première mobilisation est prévue le 13 janvier à l’occasion d’un groupe de travail où le MENESR voudrait parler des modalités d’application du RIFSEEP.


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.