8 mars : Journée internationale des droits des femmes

Gagnons l’égalité
lundi 29 février 2016
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Les droits dont nous disposons aujourd’hui sont le fruit de la lutte de nos aîné-e-s. La période actuelle, avec les tentatives de remise en cause du droit à l’avortement ou encore la volonté d’enfermer les femmes comme les hommes dans des stéréotypes et des identités prédéfinies, montre pourtant que ces droits ne sont jamais acquis.

L’égalité proclamée dans la loi n’est pas effective au quotidien, il y a toujours :

  • 27% d’écart salarial et 40% d’écart de pension de retraite entre les femmes et les hommes ;
  • 80% des tâches ménagères assumées par les femmes ? ;
  • 80% des femmes qui considèrent qu’elles sont régulièrement confrontées à des comportements sexistes au travail ;

La maternité entraine encore trop souvent, au mépris de la loi, le licenciement ou la pénalisation dans la carrière !

Pour la CGT, l’égalité au travail est fondamentale car elle permet l’émancipation et l’autonomie économique des femmes. L’histoire le montre, les grandes avancées pour les femmes ont été obtenues par la mobilisation. Ces avancées ne se sont pas faites au détriment des hommes, mais permettent au contraire l’émancipation de tous et toutes.

Nous appelons les salarié-e-s à se mobiliser le 8mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Nous appelons les femmes à se syndiquer et à s’organiser pour gagner l’égalité professionnelle, la mixité au travail, et lutter contre le sexisme et les violences.

L’égalité maintenant, c’est possible !

La CGT propose :
1. Lutter contre les temps partiels imposés aux femmes, garantir un minimum de 24 h par semaine, limiter les amplitudes horaires, majorer les heures supplémentaires, garantir à tout-es les droits sociaux (retraite, chômage, maladie…) sur la base d’un temps plein.
2. Revaloriser et augmenter les salaires des métiers à prédominance féminine, parce qu’il n’est pas normal qu’une assistante de direction ne gagne pas autant qu’un technicien ; qu’il y ait 17% d’écart de salaire entre sage-femme et ingénieurs hospitaliers en fin de carrière ; que tous les emplois à domicile, auxiliaires de vie… soient payés aux minima et sans déroulé de carrière.
3. Faire la mixité au travail comme dans la société. Un homme comme une femme doit pouvoir devenir informaticien-ne, infirmier-e, caissier-e, ouvrier-e ou cadre dirigeant-e.
4. Mettre en place de vraies sanctions contre les entreprises et administrations qui discriminent.
5. Lutter contre les discriminations de carrières que subissent les femmes, leur permettre le même accès à la formation professionnelle.
6. Instaurer une action de groupe contre les discriminations.
7. Garantir une articulation vie privée / vie professionnelle : réduire le temps de travail pour toutes et tous, limiter le travail en horaires décalés ou le dimanche, mieux partager les congés parentaux et augmenter considérablement les places en crèche, à l’école maternelle et la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
8. Lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail et protéger les femmes victimes de violence. Garantir à chacun-e un environnement de travail digne et sans violence (accès aux sanitaires, vestiaires, pas d’images ou propos dégradants…).
9. Améliorer les conditions de travail et lutter contre la pénibilité des métiers à prédominance féminine (un-e caissier-e porte cinq tonnes chaque jour !).
10. Garantir l’égalité de retraite : droit à la retraite à 60 ans, augmentation des minima de pension et des mesures compensatoires.

Pour faire enfin de l’égalité une réalité, il faut que les femmes s’organisent collectivement et se syndiquent pour agir au travail contre les discriminations. Se syndiquer, c’est casser l’isolement et faire vivre la solidarité pour agir ensemble. Se syndiquer, c’est se donner les moyens de se faire entendre et respecter au travail. Se syndiquer c’est pouvoir construire et porter des propositions pour améliorer notre quotidien.

L’égalité… aussi dans la CGT

Les stéréotypes et le sexisme, ça peut malheureusement aussi exister à la CGT. La CGT, avec ses collectifs « Femmes mixité », mène donc une action volontariste pour que toutes et tous puissent militer et accéder aux responsabilités sans subir de sexisme.

Pour faire de l’égalité une réalité,
le 8 mars comme toute l’année,
syndiquons-nous !


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.