Première belle victoire pour le personnel mobilisé du collège Branly

dimanche 27 mars 2016
par  Luc De Chivré
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Le personnel mobilisé du collège E.Branly à Grand Quevilly, en lutte contre la direction et son management agressif, vient de remporter leur première victoire contre cette direction. Les deux postes de deux délégués syndicaux (CGT Educ’action et SNES) menacés de suppression par pure répression syndicale orchestrée par la principale avec une répartition/répression de la DHG sont maintenus par le CTSD Seine-Maritime.

Grâce à la mobilisation déterminée des enseignants, le Rectorat et l’Inspection académique n’ont pas osé supprimer ces deux postes des syndicalistes, très investis dans le conflit avec la direction depuis des mois. C’est effectivement une première belle victoire, vue la dureté que les instances ont adoptée à l’égard du personnel mobilisé depuis janvier et vue la volonté clairement affichée de la direction du collège de les supprimer.

Une équipe très solidaire et combative avec un large soutien

La forte mobilisation le 4 février avec 75% de grévistes et 120 personnes devant le collège, le droit d’alerte et les interventions des élus CGT au CHSCT 76 fin janvier, le courrier intersyndical (de 5 syndicats) du 29 février en soutien de cette lutte, le rassemblement réussi le 9 mars devant le Rectorat avec une petite centaine de participants, le dépôt de la pétition contre la répression syndicale avec plus de 600 signatures des 4 coins de l’Académie, la cohésion et la détermination des collègues mobilisés face aux responsables du Rectorat et de l’IA lors des audiences, les nombreuses distributions de tracts aux parents et dans les collèges autour : tous ces éléments ont permis de mettre le Rectorat et l’Inspection académique sous pression et de les faire reculer au niveau de la répression syndicale, à peine, voire pas du tout, cachée.

Une victoire qui en appelle d’autres – et il y a urgence !

Cette victoire est encourageante pour le personnel mobilisé, en grande souffrance depuis des mois. C’est une victoire importante, mais à quel prix aussi ?
A l’heure de la rédaction de cet article (23 mars 2016), 7 collègues/36 sont en arrêt de maladie, dont une collègue depuis début décembre, conséquence directe du management agressif de la direction. Le Rectorat est en train d’établir un « diagnostic » dans le collège. De qui se moque-t-on ? Le diagnostic est fait depuis longtemps par les enseignants, mais aussi par les parents. De plus, la principale du collège Branly a laissé derrière elle ces dernières années des équipes brisées dans d’autres établissements. Dans ce contexte, le Rectorat refuse de mener une enquête CHSCT et cela malgré le droit d’alerte déposé mi-janvier.

Qu’est-ce qu’il doit encore arriver aux collègues du collège Branly pour que le Rectorat mette enfin fin à cette souffrance extrême au travail ?
Qu’est-ce que le Rectorat attend pour enfin changer la direction ? Des faits très graves à l’image du syndrome France Télécom ?

Les enseignants mobilisés sont très affaiblis, physiquement et moralement, et l’état de santé de nombreux collègues devient très critique.

Ils sont néanmoins très déterminés à ne rien lâcher et à continuer leur lutte jusqu’à ce que le Rectorat satisfasse leur revendication principale : le départ de la principale et de toute la direction dans les délais les plus brefs possibles, seul moyen pour rétablir des conditions de travail décentes pour le personnel.


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Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

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Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.