Création de 60 000 postes : du mythe à la réalité !

mercredi 4 mai 2016
popularité : 9%

Le Président de la République a réitéré son annonce de 60 000 postes dans l’Éducation dont 5 000 dans l’enseignement supérieur et 1 000 dans l’enseignement agricole.
L’objectif affiché : revenir au niveau d’emploi de 2007 avant les suppressions massives menées par les gouvernements Sarkozy dans l’Éducation

Sauf que cette promesse des 54 000 postes pour l’Éducation nationale ne compensera pas de fait la perte des 80 000 postes supprimées lors du quinquennat précédent !
Sauf qu’elle ne permettra pas une amélioration de la situation sur le terrain ne prenant même pas en compte la hausse démographique !
Sauf qu’elle ne sera probablement pas tenue au regard du nombre de postes réellement crées !

Dans le premier degré, la loi de finances a prévu, pour la rentrée 2016, la création de 811 emplois d’enseignant-es titulaires et de 3 400 emplois d’enseignant-es stagiaires qui effectuent un demi-service en classe, ce qui porte à 2 511 ETP supplémentaires les moyens d’enseignement.
Le total des créations de postes sur le terrain, dans le premier degré depuis le début du quinquennat, est de 7 004 ETP.

Dans le second degré, la situation est même pire. Tout d’abord, il convient de noter une baisse de 1 481 enseignant-es titulaires (en personnes physiques) entre janvier 2013 et janvier 2014 et une diminution du nombre de lycées professionnels, alors que le nombre d’élèves dans ces structures recommence à augmenter depuis 2013. Il semble d’ailleurs qu’il y est eu une sous-estimation de la hausse démographique dans les lycées professionnels lors du précédent budget 2014.
Au total, 4 815 ETP ont été implantés dans le second degré comme moyens d’enseignement.

Le total des créations d’emplois (ETP) d’enseignant-es depuis le début du quinquennat est de 11 819.
Quant aux autres personnels, seulement 100 postes d’administratif-ves et 350 emplois d’AESH seront créés à la rentrée 2016 ce qui est largement insuffisant.
Loin de l’affichage et de la communication gouvernementale, ce faible niveau de création de postes ne permet pas d’améliorer sensiblement les conditions de travail des personnels et d’études des élèves.
La CGT Éduc’action attend donc a minima la tenue des promesses et exige la création de postes à la hauteur des besoins.

Montreuil, le 19 avril 2016


Agenda

<<

2023

 

<<

Septembre

 

Aujourd'hui

LuMaMeJeVeSaDi
28293031123
45678910
11121314151617
18192021222324
2526272829301
Aucun évènement à venir les 3 prochains mois

Sites favoris


7 sites référencés dans ce secteur

Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.