TOUS EN GREVE ET EN MANIF LE 28 AVRIL !
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ROUEN : 10h30 Cours Clémenceau
EVREUX : 18h00 Bel Ebat
LE HAVRE : 10h30 CCI
DIEPPE :10h00 Gare
EU : 10h00 Gare d’eu
LILLEBONNE : 14h15 théâtre romain
FECAMP : 14h30 ancien hôpital
Depuis le 9 mars, des centaines de milliers de travailleurs et de jeunes se sont mobilisés contre la loi El Khomri. Cette mobilisation s’est transformée en véritable mouvement contre le gouvernement PS-MEDEF.
Un gouvernement au service du patronat !
Plusieurs journées de mobilisation se sont succédées, et le mouvement de contestation « nuit debout » prend de l’ampleur. A chaque fois les médias et le gouvernement ont déclaré que la mobilisation s’essoufflait et tenté de dénigrer les actions et les discussions en AG qui se tiennent chaque soir dans plusieurs villes de France, comme à Paris, mais aussi à Rouen, tous les soirs à 18h00 place de l’hôtel de ville. Et la seule réponse du gouvernement est une répression policière violente contre tous ceux qui osent résister, et en particulier contre les jeunes, très mobilisés depuis le début.
Le gouvernement PS qui sert les intérêts des capitalistes ira jusqu’au bout sur la loi travail parce que leur but est de faire passer des lois toujours plus violentes dans les entreprises du privé, comme dans le secteur public et contre les chômeurs, les jeunes et les retraités, pour maintenir les profits des grands groupes du CAC 40. Les derniers mois le prouvent : pacte de responsabilité, loi Macron, austérité dans les services publics, licenciements de masse,….. La loi El Khomri veut maintenant garantir au patronat le droit à la surexploitation et marque un retour en arrière d’un siècle.
Si la loi travail passe, ce serait une catastrophe pour l’ensemble des salariés et pour tous les jeunes, soumis à la précarité à vie ! La fonction publique sera attaquée dans la foulée !
Le projet de loi déontologie a montré clairement les pistes qui seront suivies par le gouvernement : délai de carences en cas d’arrêt maladie, augmentation du temps de travail, sanctions accrues, droit de réserve et de dignité... avant de revenir sur les mesures les plus dures fin mars pour calmer le jeu. L’objectif dans le public et le privé est le même : revenir sur les conquis sociaux pour déréglementer au maximum et casser les emplois stables. Le mécanisme en jeu pour la réforme du collège, et les dernières réformes de l’éducation est le même : casser le cadre national en renforçant l’autonomie des établissements, des communes pour justifier les suppressions de postes qui suivent les réformes. Pour la seule Seine Maritime, la réforme du collège va se solder par une perte de 47 postes, avec 11 suppressions en allemand, 11 en technologie, et 9 en lettres classiques. C’est du jamais vu ! Nous ne pouvons laisser passer cette attaque contre le système éducatif, contre nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage de nos élèves. Nous avons fait quatre journées de grève et de multiples actions contre la réforme du collège depuis mai 2015 et le ministère nous méprise toujours. Il faut qu’on passe à la vitesse supérieure !
Construisons tous ensemble une grève générale !
Seule une véritable grève générale peut balayer la loi Travail, et permettre à chaque secteur de réclamer son dû, de gagner sur ses propres revendications. Le premier objectif reste le retrait de la loi El Khomri, objectif partagé par des centaines de milliers de personnes.
A nous d’être aussi dans la rue, au côté des autres travailleurs et des jeunes, pour la satisfaction de nos propres revendications. C’est le moment d’y aller !
C’est avec ce mouvement de grève générale, avec ce mouvement de « Tous ensemble » que nous pouvons aussi obtenir le retrait de la réforme du collège, un véritable plan d’embauche dans l’éducation, la titularisation sans condition des contractuels, le retrait de la réforme des rythmes scolaires, de la réforme des lycées, la fin de la déréglementation des lycées pros. Les revendications non satisfaites ne manquent pas dans notre secteur. Les luttes dans l’éducation n’ont pas abouti depuis longtemps parce qu’il manquait justement ce mouvement « Tous ensemble » face à la dureté de ce gouvernement de combat.
Nous avons assez subi cette politique d’austérité dans les services publics ! Nous ne pouvons pas accepter cette précarité à vie pour nos élèves ! Il est temps que nous défendions nos intérêts par une lutte déterminée pour gagner une Éducation de qualité pour tous !
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