Air France : Un tissu social déchiré, des libertés syndicales entravées

mardi 24 mai 2016
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Partout en France, mobilisons-nous massivement le 27 mai 2016 en soutien aux salariés d’Air France, mais aussi à tous les syndicalistes injustement incriminés.
Le 27 mai 2016, 16 salariés d’Air France sont traînés devant le Tribunal de grande instance de Bobigny par la direction de l’entreprise. Onze seront jugés pour avoir forcé l’ouverture de la grille du siège et cinq pour faits de violence concernant l’affaire dite « de la chemise ».
Rappelez-vous, c’est le déclenchement du plan B, un plan de broyage de l’activité Air France avec plus de 2900 suppressions d’emplois à la clé qui a déclenché l’envahissement du CCE.
Plan abandonné par la suite.
Le gouvernement porte une lourde responsabilité dans cette affaire, puisque dès le 6 octobre 2015, Manuel Valls traitait les salariés d’Air France de voyous sans un mot sur les destructions d’emploi !
Cette volonté de poursuivre la CGT s’inscrit dans une stratégie de criminalisation de l’action syndicale. Le gouvernement et le grand patronat piétinent ainsi des droits fondamentaux, acquis par la force de nos luttes. Oui, les salariés doivent pouvoir s’organiser, s’exprimer et agir en conséquence et ce, dans de bonnes conditions.
L’acharnement à l’encontre des syndicalistes, mais aussi des bourses du travail prend une tournure sans précédent, à travers d’innombrables actes de répressions antisyndicales, avertissements, mises à pied, intimidations, menaces, affaires montées de toute pièce et licenciements.
Aujourd’hui, les militants et militantes sont exposés au risque d’amendes, aux relevés d’ADN, à l’emprisonnement, voire la privation des droits civiques.
Bref, ils ou elles sont considérés comme des délinquants, ou pire, des criminels.
Goodyear, Mc Do, Casino, Air France, Id-logistic sans oublier les fonctions publiques, viennent se rajouter à la longue liste d’une sinistre chasse aux sorcières orchestrée par le gouvernement, le patronat.

Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales

à l’heure où la loi travail menace la démocratie dans l’entreprise et où le droit de manifester est en péril, imposons :

  • l’arrêt des poursuites judiciaires et le retrait des procédures de sanction ;
  • la réintégration des salariés licenciés : Pascal, Samir, David et Fabrice… ;
  • l’arrêt du recours auprès du ministère du Travail à l’encontre de Vincent, délégué du personnel à la Maintenance ;
  • Une loi d’amnistie et de protection des militants syndicaux ;
  • L’engagement de l’état pour faire respecter les libertés syndicales ;
  • De nouveaux droits pour garantir l’exercice de l’activité syndicale et ses différentes expressions…

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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.