Une AG dynamique pour la CGT éduc’action de Rouen !
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L’AG des syndiqués CGT éduc’action de l’académie du 26 janvier a été une nouvelle fois très suivie, avec au moins 62 participants. La discussion a permis de faire le bilan réel de la situation dans l’éducation. Sans surprise, contrairement aux annonces gouvernementales, la rentrée ne s’est pas bien passée. La mise en place de la réforme du collège est chaotique avec des organisations différents dans chaque collège, un temps de présence élèves et enseignants accrus, des horaires élèves pas toujours respectés.Cette désorganisation confirme, en pire, ce que nous avions annoncé depuis le début de notre lutte, et met en pratique la territorialisation de l’école en renforçant les inégalités entre chaque établissement.
Le fort taux de réussite au bac pro est truqué par les CCF, pour lesquelles certains enseignants n’ont toujours pas eu la rémunération prévue. Dans le 1° degré, les problèmes sur les postes sont de plus en plus fréquents. Et partout le même constat de classes toujours surchargées. La revalorisation salariale annoncée n’est en fait qu’un piège, avec la création d’un nouveau système d’évaluation qui va renforcer la pression de la hiérarchie. Le constat d’un échec de la lutte secteur par secteur de l’éducation a été fait. Ca n’a jamais été le sens des appels de la CGT éduc’action qui a constamment fait des appels de tous les secteurs de l’éducation et a cherché à articuler la lutte dans l’éducation avec les luttes interprofessionnelles, notamment au printemps. La politique sécuritaire et les mesures de sécurité prises dans les écoles et les établissements ont été condamnées et leur inefficacité pointé du doigt, ainsi que l’effet stigmatisant. Les fermetures programmées par les conseils départementaux de trois collèges dans l’Eure, et d’un collège de Seine Maritime, dans des zones populaires, ont été dénoncées comme une attaque contre les plus démunis.
Même si la période paraît creuse en terme de mobilisation, suite au fort mouvement du printemps, la situation peut changer assez vite car la colère chez l’ensemble des salariés est bien présentes. Nous avons tout intérêt à continuer le travail de diffusion et mettre tout en oeuvre pour syndiquer nos collègues, en leur faisant également prendre conscience que toutes les organisations syndicales ne se valent pas, afin d’être mieux armé pour mobiliser plus fortement les personnels de l’Education Nationale. La période creuse peut aussi être utilisée pour dresser un bilan plus précis des difficultés des différents établissements en relançant les syndiqués. L’après midi a été consacrée aux discussions par pôles pour faire avancer le travail dans chaque secteur.
Lire le compte rendu du pôle enseignement professionnel