Maromme : non à l’expulsion de la famille ERDENE !
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Le 30 Mars, 3 adultes, dont une femme enceinte, et 4 enfants ont été expulsés de leur logement !
Soyons nombreux à les soutenir :
le mercredi 5 Avril à 16h, devant la mairie de Maromme,
le vendredi 7 à 16h30, devant France Terre d’Asile, rue de Fontenelle à Rouen
Le 30 Mars, la famille ERDENE a été expulsée de son logement géré par l’association France Terre d’Asile à Maromme. Cette famille est arrivée de Mongolie en 2010 et depuis lors elle occupait cet appartement à Maromme.
En faisant procéder par huissier à l’expulsion de cette famille, France Terre d’Asile a décidé de laisser sans solution de logement à partir du lundi 3 Avril matin (4 nuits d’hôtel ont été attribuées à la famille) 7 puis 8 personnes à terme. La famille ERDENE est composée de deux parents avec leurs 4 enfants , âgés de 4 à 15 ans, mais aussi de la tante des enfants qui est enceinte et doit accoucher dans les prochains jours.
Le comité de soutien de la famille ERDENE considère que l’association France Terre d’Asile a pris là une décision inhumaine, qu’un système de subvention d’état encore plus inhumain, au nombre de personnes aidées par l’association, et par conséquent au rendement, favorise.
Le comité de soutien estime qu’il est inadmissible d’aider une famille pour ensuite la laisser tomber en les mettant à la rue.
Le comité de soutien rappelle également que cette expulsion est d’autant plus injustifiée que les recours juridiques pour l’obtention de titre de séjour ne sont pas terminés. France Terre d’Asile a donc expulsé de leur logement cette famille alors même que l’examen de leur situation n’est pas achevé. De plus, le jugement de la demande légitime faite auprès de la justice de suspendre l’avis d’expulsion jusqu’aux vacances d’été, afin que les quatre enfants scolarisés sur Maromme puissent finir l’année scolaire, n’a pas été rendu puisque la décision ne sera donnée donnée que le 4 Mai. L’association France Terre d’Asile n’a donc pas souhaité attendre la réponse définitive du Tribunal de Grande Instance.
Enfin, la manière dont l’expulsion a été effectuée est insupportable. L’huissier est venu lorsque les enfants étaient à l’école, et les parents à leur cours de français, la tante étant en ce moment à l’hôpital. Les huissiers sont malgré tout entrés dans l’appartement vide, on changé les serrures et placardé l’avis d’expulsion sur la porte. Les affaires (vêtements, nourriture, affaires scolaires et même les meubles...) ont été déposées dans un box à Dieppedalle. Lorsque l’huissier a été contacté par le comité le jour même pour que la famille puisse au moins reprendre leurs affaires, celui-ci leur a répondu que ce ne serait possible qu’en présence des parents qui ne parlant pas bien le français auraient eu du mal à communiquer avec lui, ce qui retardera inévitablement le jour où ce sera possible.. Le comité de soutien constate amèrement qu’il est beaucoup plus facile de priver une famille des quelques biens qu’ils ont, que de les leur redonner.
Le comité de soutien, avec le soutien du DAL et de RESF, dénonce l’expulsion de la famille ERDENE qui n’est pas un cas isolé.
Le comité de soutien demande le relogement au plus vite de la famille à son complet dans un appartement à Maromme afin que les 4 enfants scolarisés puissent poursuivre leur scolarité sereinement, auprès des enseignants et des camarades qu’ils connaissent.
Soyons nombreux à soutenir la famille ERDENE :
le mercredi 5 Avril à 16h, devant la mairie de Maromme,
le vendredi 7 à 16h30, devant France Terre d’Asile, rue de Fontenelle à Rouen