LE FIL DE L’ACTUALITE EDUCATIVE ET SOCIALE, VUE PAR LA CGT EDUC’ACTION : mobilisation au collège de Gruchet-le-Valasse, vague de répression patronale chez PSA...

mercredi 12 juillet 2017
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12 juillet – mobilisation au collège de Gruchet-le-Valasse contre les effectifs surchargés
Nos collègues du collège Jean Monnet sont en colère contre des classes trop chargées : plus de 30 en moyenne en 6ème et plus de 29 en 3ème. C’est évidemment beaucoup trop et cela ne permet pas du tout de travailler correctement ni d’assurer la sécurité des élèves, ce que mettent en avant les enseignants dans leurs courriers adressés au chef d’état et à la ministre de la santé. A la rentrée, si les conditions de sécurité ne sont pas assurées, ils menacent d’exercer leur droit de retrait.

6 juillet – vague de répression patronale chez PSA
A PSA, la direction du groupe a visiblement décidé d’essayer de briser les militants syndicaux qui relèvent la tête par une politique de répression systématique : sanctions, mises à pied, provocations, pressions, coups montés sont le lot presque quotidien des militants. Elle est passée à l’étape supérieure en se dirigeant vers la criminalisation de l’action syndicale : des militants sont trainés devant les tribunaux, sous de fausses accusations, d’autres se retrouvent en garde à vue, des heures durant, dans les locaux de la police. Face à cela, un Comité de défense des libertés ouvrières et syndicales chez PSA vient d’être créé.
Pour signer la pétition : https://www.change.org/p/11721553
Pour soutenir financièrement les militants frappés par la répression : https://www.colleo.fr

3 juillet – Pénicaud : une ministre 100% business
Dans le quotidien Le Monde, la ministre du travail, ancienne DRH de Danone, livre sa vision du Code du travail : « le Code du travail est fait pour embêter 95% des entreprises ». Dire qu’il s’est trouvé un responsable d’une centrale syndicale, Jean-Claude Mailly (FO), pour qualifier Pénicaud de « bon profil », lors de sa nomination au poste de ministre du travail. Avec une telle ministre et un tel leader syndical, c’est sûr, ce gouvernement est fait pour embêter (très gravement) 100% des salariés.

30 juin – Personnels et parents mobilisés contre la fermeture de trois collèges dans l’Eure
Mercredi 28 juin se tenait le Conseil Départemental de l’Education Nationale de l’Eure, instance consultative réunissant élus, représentants des personnels et fédérations de parents. Un rassemblement était organisé pour protester contre la fermeture de trois collèges : Pablo-Neruda à Évreux, Mendès-France à Val-de-Reuil et Jacques-Daviel à La Barre-en-Ouche. Le CDEN s’est déroulé dans un climat tendu puisque les élus ont quitté la réunion avant que ne soit abordée le point sur les fermetures programmées. Une nouvelle illustration des illusions du « dialogue social »…

29 juin - Blanquer : un usage de la science à géométrie variable
Le nouveau ministre semble avoir un goût prononcé pour les neurosciences, les enquêtes internationales et le tout-évaluation. L’hebdomadaire Le point (particulièrement hargneux à l’égard de la CGT par ailleurs) en faisait même sa une la semaine dernière. Mais interrogé récemment par la sénatrice Françoise Cartron, celle-ci a souligné le décalage entre d’un côté les nombreuses comparaisons internationales, les études de chronobiologistes, comme le rapport de 2011 auquel Blanquer participait, tous favorables aux 4,5 jours de classe par semaine, et de l’autre côté, le récent décret du 27 juin. Question qui tue de la sénatrice : « Comment s’accommode-t-on de ces constats unanimes pour permettre le retour aux 4 jours ?" Le ministre a tout bonnement éludé la question, trop gênante à son goût.

23 juin – Fuites au bac : quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage
Comme chaque année, le déroulement des épreuves du bac connaît des ratés qui font grand bruit dans les medias et les réseaux sociaux. Pour certains, qui veulent la peau du bac, c’est une aubaine : tous les prétextes sont bons pour tirer à boulets rouges sur le bac, jugé archaïque, coûteux et inefficace. Pourtant, les couacs semblent moins nombreux cette année, comme l’indique le site lemonde.fr. En tous les cas, sans commune mesure avec les CCF (contrôle en cours de formation) et le contrôle continu, source de dysfonctionnements structurels et d’inégalités bien plus massives.

21 juin – victoire au tribunal pour une professeure documentaliste, militante CGT
Notre camarade Christine Bariaud, du SDEN-CGT d’Indre-et-Loire, a gagné devant la cour d’appel administrative face au rectorat d’Orléans-Tours. L’administration ne lui versait pas l’indemnité de sujétion pour son travail d’enseignement sur l’ULIS de son établissement. Une belle victoire et une reconnaissance pour tous nos collègues documentalistes.

21 juin – répression syndicale, ça suffit !
Encore une illustration de la justice de classe. M., militant CGT aux territoriaux de Havre, était en garde à vue depuis mardi et devait être jugé en comparution immédiate pour de supposées dégradations lors du récent conflit social à la mairie du Havre. Il se trouve à présent en liberté conditionnelle et le jugement est reporté au 18 juillet. Des militants sont venus le soutenir et réclamer l’arrêt des poursuites à son égard. Il risque une peine d’emprisonnement et la révocation. En attendant, il doit aller signer au commissariat toutes les semaines et n’a pas le droit de participer à une manifestation jusqu’au jugement. Il avait été demandé qu’on lui retire le permis mais le juge n’a pas accédé à cette demande ! « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc, ou noir ».

20 juin – réussite du rassemblement des écoles en lutte du secteur dieppois
Le rassemblement du 17 juin dernier à Dieppe a réuni 200 personnes, ce qui traduit un très bon niveau de mobilisation. La CGT appelle à la grève ce mardi afin d’obtenir de meilleures conditions de travail et d’enseignement pour les élèves et les personnels.
http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/education/dieppe--mobilisation-pour-les-ecoles-du-territoire-OH10063805

19 juin - Réforme du BAC : prélude en régression majeure
Macron l’avait indiqué dans son programme, son ministre l’a confirmé récemment, une réforme du bac est bien en préparation, mais sans doute pas dès la session 2018, histoire de (faire semblant de) concerter. Et d’éviter la mésaventure subie par Fillon, lorsque, ministre de l’éducation en 2005, les lycéens s’étaient soulevés massivement contre un projet de même nature. La réforme Macron consisterait à limiter l’épreuve à quatre épreuves ponctuelles sur table, le reste étant en contrôle continu. En réalité, Blanquer n’invente rien mais reprend une même antienne contenue dans le programme présidentiel du parti Les Républicains, dans un rapport du think tank Terra nova, ou dans les déclarations de juillet 2016 de Vallaud-Belkacem promettant un « toilettage » du bac (cet examen serait donc sale ?). Quand il s’agit de libéraliser le système éducatif, ces gens-là sont tous d’accord. En réalité, cette réforme prépare une accentuation des inégalités entre élèves, personnels et établissements scolaires. Augmenter la part du contrôle continu, c’est porter un coup dur au caractère national de l’examen avec le risque de mettre en place des diplômes-maison et d’accentuer les pressions sur les enseignants, poussés à surnoter leurs élèves, comme c’est déjà le cas avec les CCF en bac pro par exemple. Cela défavoriserait également les élèves des lycées des quartiers populaires, comme l’a montré une étude du CNESCO de 2016. Ce qui se trame également, c’est la sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Les établissements du supérieur pourraient en effet procéder à une sélection de leurs étudiants à l’entrée, en les « recrutant » en fonction des résultats obtenus dans les quatre épreuves qui les intéressent. Enfin, l’Etat cherche bien sûr à faire des économies, en réduisant le rôle des options dans l’obtention du bac. Pour la CGT, les personnels, les élèves et leurs parents ne doivent pas être dupes du prétendu bienfondé de ces annonces, mais doivent au contraire continuer à défendre l’égalité de tous devant les diplômes et les conditions d’enseignement.

15 juin – colère des personnels du lycée Pierre Corneille contre le management autoritaire
Dans une lettre collective, les enseignants du lycée Corneille (Rouen) protestent contre le management qui a cours dans leur établissement : convocations-sanctions qui fragilisent les collègues, gestion de plus en plus solitaire de l’établissement, impression d’être surveillés, autoritarisme. Leurs revendications ont été transmises au CHSCTD 76 mais l’administration a refusé que cette situation soit abordée en séance. Face à une hiérarchie sourde au malaise des collègues, seule l’action collective peut payer.

14 juin – Lions club, partenaire particulier
Après le Rotary (voir brève du 9 juin), c’est au tour du Lions club de se faire prendre en photo dans un lycée, à Lillebonne, pour ses bonnes oeuvres. Il s’agissait de récompenser des élèves pour leurs rapports de stage en entreprise. Forcément. Et le t-shirt de la jeune fille sur la photo, a-t-il été primé ?
http://www.paris-normandie.fr/region/lillebonne--le-lions-club-recompense-trois-eleves-pour-leur-travail-LD10024843

13 juin – Chez Bouygues, un problème de fondation
Vu dans un gros lycée de l’académie. Une affiche de la fondation Bouygues promeut son action en faveur de jeunes lycéens désargentés et méritants, en quête de poursuite d’études. Notons d’abord qu’il s’est trouvé un(e) collègue pour punaiser l’affiche, sans y trouver rien à redire, visiblement. Dommage. Bouygues fait donc ses bonnes œuvres, c’est bon pour son image, et ça lui permet de payer moins d’impôts, via sa fondation. Coup double. Sur l’affiche de la fondation, le slogan « pour l’égalité des chances », en caractères gras. Sur le site internet, un plaidoyer du PDG, Martin, le fils à papa, en faveur de la justice sociale : « que des jeunes doués et travailleurs ne puissent pas poursuivre des études supérieures pour des raisons sociales ou financières m’a toujours paru une grande injustice. » On verse une larme. En plus d’être un grand industriel, Bouygues est donc un humaniste. Et un humaniste qui fait aussi de juteuses affaires au Turkmenistan, une dictature rebaptisée Bouyguistan dans un article du Diplo de mars 2015. Et qui vend du temps de cerveau disponible pour Coca-cola, sur sa chaine de télé. Et puis qui s’achète une bonne image, en faisant du mécénat. Tout ça dans un lycée public, tout ça dans un lycée laïc.
http://www.fondationfrancisbouygues.com/

12 juin – redoublement pour un ministre qui change d’avis
J-M. Blanquer souhaite le retour du redoublement. Cela se discute. D’un côté, l’excès consistant à quasiment interdire le redoublement, même pour des élèves très absentéistes et démotivés mais qu’on fait passer artificiellement dans la classe supérieure, comme c’est le cas trop souvent en lycée professionnel, par exemple. Mais d’un autre côté, les études scientifiques convergent sur la question et concluent à son inefficacité dans la majorité des cas. Il convient donc d’aborder la question de manière rationnelle, en évitant la démagogie. Ce qui ne semble pas être le cas du ministre qui opère un virage à 180 degrés sur cette question. Car le même Blanquer, à l’époque où il était directeur général de l’enseignement scolaire, signait une circulaire datée du 16 mars 2010 dans laquelle il était indiqué que le recours au redoublement devait être « très exceptionnel ». Mais ça, c’était avant, avant que l’homme de l’Institut Montaigne n’obtienne le maroquin tant convoité.

9 juin – les bonnes œuvres du Rotary club au lycée professionnel
Les philanthropes aiment se faire prendre en photo dans le journal quand ils répandent le bien autour d’eux. Cela se passe au lycée Siegfried, au Havre, dans le cadre d’une remise de prix organisée par le Rotary club. Un monde sépare pourtant la bonne société du Rotary, club huppé dont les membres sont cooptés en fonction de leur capital économique et social, des élèves de la photographie, jeunes de lycée professionnel ou de CFA. Ces gens qui se donnent aujourd’hui bonne conscience en récompensant des jeunes sachant travailler de leurs mains, sont pourtant souvent les mêmes qui les exploiteront demain dans les entreprises qu’ils dirigent. Et les mêmes applaudiront des deux mains les courageuses réformes du marché du travail, précarisant toujours plus la jeunesse de ce pays.
http://www.paris-normandie.fr/region/le-havre--les-clubs-rotary-recompensent-les-eleves-des-etablissements-professionnels-et-technologiques-du-havre-JD9948658

8 juin – Blanquer, fan de Montaigne. Pas le philosophe, le lobby.
Un article de Libération daté du 8 juin enquête sur les liens entre Blanquer et l’Institut Montaigne, fameux think tank libéral créé en 2000 par Claude Bébéar, ex-PDG d’Axa, mais aussi l’un des parrains du capitalisme français et grand supporter de Macron. Le directeur de ce lobby financé par de grosses entreprises dont certaines cotées au CAC40, Laurent Bigorgne, était même pressenti pour occuper le ministère rue de Grenelle. Mais c’est un autre fidèle de l’institut Montaigne qui a été nommé, Jean-Michel Blanquer, membre du comité directeur d’Agir pour l’école, qualifié par Libé de satellite du think tank. Le dada de Blanquer et des montaigneux : un goût prononcé pour les neurosciences et la philanthropie à l’américaine, par exemple pour le projet « Lecture », financé entre autres par Axa, Bettencourt ou Dassault. Mais Blanquer aura surtout à cœur d’instaurer une gestion toujours plus libérale et managériale de l’école : manie du tout-évaluation pour mesurer les performances du système éducatif, et surtout, comme ses prédécesseurs, une obsession de l’autonomie des établissements, avec à leur tête, des chefs d’établissements-managers qui recruteraient eux-mêmes leur équipe pédagogique. En marche vers la casse du public d’éducation.
http://www.liberation.fr/france/2017/06/07/education-le-liberal-institut-montaigne-maitre-a-penser-de-macron_1575198

7 juin – Blanquer et les devoirs faits… par des jeunes non formés et sous-payés
La proposition avancée par le ministre des « devoirs faits », à savoir l’idée selon laquelle les élèves de collège, en particulier ceux des classes populaires, puissent bénéficier d’une aide pour effectuer leurs devoirs au sein des collèges, semble vouée à l’inefficacité. En effet, pour mettre en place cette mesure, le ministère compte avant tout faire appel à des milliers de volontaires du service civique, soit de jeunes gens inexpérimentés, non formés et sous-payés (entre 577 et 680 euros d’indemnités mensuelles). Décidément, la liste des annonces démagogiques s’allonge.

7 juin – incidents autour du collège Robespierre, de St Etienne du Rouvray
Des incidents ont éclaté lundi dernier entre des jeunes et la police autour du collège Robespierre, à St Etienne du Rouvray. A lire dans Paris-Normandie :
http://www.paris-normandie.fr/ouverture/saint-etienne-du-rouvray--vives-tensions-autour-du-college-HA9929801

6 juin – nouvelle agression physique sur une enseignante (collège Roncherolles, Bolbec)
Une enseignante du collège Roncherolles a été agressée physiquement par un élève mardi 23 mai lors d’un cours. Celui-ci s’était déjà montré menaçant quelques mois auparavant, y compris à l’égard d’autres adultes, sans être véritablement sanctionné, d’après nos informations. La collègue a déposé plainte au commissariat de Bolbec puis s’est rendue chez son médecin qui lui a délivré un arrêt de travail de plusieurs jours. L’élève passe en conseil de discipline.
Rappelons qu’une autre agression physique s’était déjà produite en mai 2016 dans ce collège.
La CGT apporte tout son soutien à la collègue agressée et incite les personnels de cet établissement à agir collectivement pour exiger des conditions de travail saines et sécurisées.

6 juin – Etat d’urgence, Etat répressif
Dans une enquête menée sur un an et publiée il y a quelques jours, Amnesty international dénonce les atteintes à la liberté de manifester et les violences des forces de l’ordre en France. L’état d’urgence, prolongé depuis novembre 2015 sans interruption, a été utilisé pour réduire les libertés publiques et réprimer des militants syndicaux, politiques et associatifs : 155 arrêtés préfectoraux pris pour interdire des rassemblements publics, 639 mesures d’interdiction individuelle de manifester ou d’assignations à résidence, près de 1000 manifestants blessés suite à un recours excessif ou non nécessaire à la force par les représentants des forces de l’ordre au cours de manifestations contre la loi Travail, mais aussi intimidation de médias et de journalistes. Les craintes exprimées en décembre 2015, par un collectif d’associations et de syndicats, d’un détournement de l’état d’urgence se sont donc trouvées confirmées. Non à l’état d’urgence.
http://www.cgt.fr/Sortir-de-l-etat-d-urgence.html

5 juin – Macron prépare des attaques sans précédent contre le droit du travail
Le parisien révèle que les réformes préparées par Macron pourraient aller encore plus loin que celles déjà annoncées, comme le plafonnement des indemnités prud’homales, le référendum à l’initiative du chef d’entreprise, la fusion des instances de représentation du personnel, la réforme de l’assurance chômage ou la redéfinition de la place des branches. Macron et son gouvernement envisagent en plus de permettre à des accords d’entreprise de négocier les contrats de travail (motifs de licenciement, modalités des CDD…) mais aussi les règles en matière de santé, de sécurité, de salaires ou de temps de travail (travail de nuit, notamment). Face à cette offensive très grave contre les salariés, préconisée par la commission européenne dans une note publiée le 22 mai, et voulue par le Medef de Gattaz depuis son nuage, il est urgent de préparer les travailleurs à se battre, dès à présent.

2 juin – Le conseil régional aggrave l’exploitation des agents techniques des lycées
Pour des raisons budgétaires et managériales, le conseil régional de Normandie, dirigé par le centriste Hervé Morin (le centre, qui comme chacun sait, n’est ni de gauche…. ni de gauche) s’attaque aux conditions de travail des agents Personnels Techniques des Locaux. Voilà qu’on veut les obliger à travailler 70 heures en plus des 1607 heures annuelles et les rendre encore plus polyvalents (ménage, cuisine, accueil…). Cerise sur le gâteau, les remplacements ne seront plus effectués. Ces annonces passent évidemment très mal parmi les agents.
Pour des exploiteurs comme Morin, les fonctionnaires ne travaillent jamais assez et leur statut de fonctionnaire serait d’un autre âge. Alors, discutons-en avec nos collègues et soyons à leurs côtés pour construire la riposte.

2 juin - Annonces tous azimuts du ministre Blanquer, « et en même temps » continuité d’une vision managériale de l’école
Ces derniers jours, le ministre Blanquer a multiplié les annonces sur les sujets les plus variés : rythmes scolaires, CP à 12 en REP, retour du redoublement, détricotage des EPI, retour des bilangues, interdiction des téléphones portables, dispositif devoirs faits, etc. Une chose est sûre, le ministre n’a pas l’intention de créer des postes à hauteur des besoins afin notamment de faire baisser sensiblement le nombre d’élèves par classe, ce qui devrait être la priorité de tout ministre. Il ne rompra pas non plus avec le dogme de l’autonomie des établissements qui, de la droite au PS, nous impose une vision managériale du système scolaire. Chers collègues, il va falloir se défendre.

23 mai - Grève contre le management autoritaire dans un lycée du Poitou
Un tiers des enseignants du lycée pilote du Futuroscope, près de Poitiers, étaient en grève le 23 mai contre le management du proviseur : autoritarisme, absence d’écoute, pressions… Une situation de souffrance au travail tellement courante. Et une gestion par le rectorat qui ne l’est pas moins : inertie au CHSCT et enquête administrative-maison. Les personnels ont donc bien raison de se mobiliser. Et si la CFDT et l’UNSA, deux syndicats très proches de la hiérarchie, s’en mêlent, c’est que la situation doit être sérieuse.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2017/05/24/Conditions-de-travail-le-personnel-du-LP2I-en-greve-3110288


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.