Réforme du BAC : prélude en régression majeure

mardi 27 juin 2017
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Macron l’avait indiqué dans son programme, son ministre l’a confirmé récemment, une réforme du bac est bien en préparation, mais sans doute pas dès la session 2018, histoire de (faire semblant de) concerter. Et d’éviter la mésaventure subie par Fillon, lorsque, ministre de l’éducation en 2005, les lycéens s’étaient soulevés massivement contre un projet de même nature. La réforme Macron consisterait à limiter l’épreuve à quatre épreuves ponctuelles sur table, le reste étant en contrôle continu. En réalité, Blanquer n’invente rien mais reprend une même antienne contenue dans le programme présidentiel du parti Les Républicains, dans un rapport du think tank Terra nova, ou dans les déclarations de juillet 2016 de Vallaud-Belkacem promettant un « toilettage » du bac (cet examen serait donc sale ?). Quand il s’agit de libéraliser le système éducatif, ces gens-là sont tous d’accord. En réalité, cette réforme prépare une accentuation des inégalités entre élèves, personnels et établissements scolaires. Augmenter la part du contrôle continu, c’est porter un coup dur au caractère national de l’examen avec le risque de mettre en place des diplômes-maison et d’accentuer les pressions sur les enseignants, poussés à surnoter leurs élèves, comme c’est déjà le cas avec les CCF en bac pro par exemple. Cela défavoriserait également les élèves des lycées des quartiers populaires, comme l’a montré une étude du CNESCO de 2016. Ce qui se trame également, c’est la sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Les établissements du supérieur pourraient en effet procéder à une sélection de leurs étudiants à l’entrée, en les « recrutant » en fonction des résultats obtenus dans les quatre épreuves qui les intéressent. Enfin, l’Etat cherche bien sûr à faire des économies, en réduisant le rôle des options dans l’obtention du bac. Pour la CGT, les personnels, les élèves et leurs parents ne doivent pas être dupes du prétendu bienfondé de ces annonces, mais doivent au contraire continuer à défendre l’égalité de tous devant les diplômes et les conditions d’enseignement.


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.