Contrats aidés dans la Fonction publique : Casse sociale contre les précaires.

Communiqué commun CGT Educ’action et Fédération des Services Publics
dimanche 10 septembre 2017
par  Luc De Chivré
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Considérant que le dispositif des Emplois aidés n’était pas efficace pour un retour à l’emploi de milliers de personnes, le gouvernement Macron-Philippe a profité de la période estivale pour annoncer sa réduction massive dès septembre 2017 (environ 100 000 par rapport à 2016).
Cette annonce, qui n’est pas passée inaperçue, entraine une importante mobilisation. Pour expliquer cette décision injuste, le Premier ministre martèle que ce sont « en réalité des contrats précaires subventionnés par l’Etat, donc le contribuable ».
Depuis de très nombreuses années, l’Etat et les collectivités territoriales s’appuient sur ces emplois précaires pour tenter de faire baisser les chiffres du chômage, mais surtout pour assurer le bon fonctionnement de services publics. Ce recours massif permet ainsi à des collectivités d’assurer la restauration scolaire, l’accompagnement des transports scolaires, l’encadrement des temps péri-éducatifs, mais aussi l’aide au fonctionnement des établissements du second degré, l’aide aux directeurs/trices des écoles ou l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’État et certaines collectivités vont, dans certains DOM, jusqu’à remplacer des emplois statutaires comme les ATSEMs par ces emplois précaires.
Cette décision unilatérale a surpris tout le monde, obligeant les employeurs (collectivités territoriales) et les recruteurs (Pôle Emploi) à annoncer en urgence aux personnels pré-recrutés qu’ils seraient au chômage dès septembre… Elle met surtout à mal le bon fonctionnement de nombreux services et de fait, le service public d’éducation. Une tâche visible en cette rentrée…
Surtout, elles dénoncent des méthodes violentes à l’égard de personnes pour qui ces contrats sont avant tout un emploi. La CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics rappellent que ces contrats aidés dans les fonctions publiques remplissent des missions de service public et qu’ils ont, à ce titre, toute leur importance et leur place dans notre société.

Pour toutes ces raisons, la CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics continuent de revendiquer le réemploi et la titularisation de toutes les personnes concernées et la création d’emplois statutaires relatifs aux missions pérennes de service public.

Elles appellent les personnels et les usagers/ères à se mobiliser dès la 12 septembre pour s’opposer à cette politique de casse sociale.


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Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.