Quand l’école remplace ses emplois aidés par des services civiques

mardi 9 janvier 2018
popularité : 12%

Nous publions cet article de Mediapart du 8 janvier 2018, par Elsa Sabado.

Alors que les cendres des contrats aidés sont encore chaudes, écoles, collèges et lycées réclament des volontaires en service civique, encouragés par le ministère. Théoriquement, des volontaires ne peuvent se substituer à des emplois. Théoriquement seulement.

« Contribuer aux activités éducatives, pédagogiques et citoyennes à l’école primaire », voici l’intitulé de centaines de petites annonces qui, depuis la rentrée 2017-2018, inondent la plateforme internet de l’Agence du service civique (ASC). À l’origine de ces offres, le ministère de l’éducation nationale, qui veut recruter cette année 20 000 volontaires en service civique (VSC).

Un sacré bond, lorsqu’on sait que l’on comptait seulement 9 000 volontaires l’année passée, et 4 500 l’année précédente. Cette montée en charge dans l’Éducation nationale s’inscrit dans la croissance du dispositif global. Elle est aussi concomitante de l’extinction brutale des emplois aidés, annoncée en août 2017, dont l’Éducation nationale était particulièrement friande. Y aurait-il un phénomène de vases communicants ?

« L’augmentation du contingent de volontaires en service civique a été annoncée en juin, or nous n’avons été informés de la suppression des emplois aidés qu’à la fin août. La thèse du remplacement des emplois aidés par des services civiques ne tient pas. D’autant plus qu’aucune nouvelle mission de service civique n’a été créée au lendemain de l’annonce de la suppression des emplois aidés », élude le ministère.

Pourtant, dès 2016, le ministère de l’éducation nationale publie dix « fiches de missions » censées aider les volontaires dans leurs tâches. Mise en place de projets liés à la citoyenneté, la culture, l’art, le développement durable, la santé, la lutte contre le décrochage scolaire, l’orientation ou encore l’inclusion d’élèves handicapés. Sans compter l’animation du dispositif « Devoirs faits », lancé à la rentrée 2017.

Elles couvrent un champ si large qu’elles seraient susceptibles d’empiéter sur les tâches normalement accomplies par d’autres : surveillants, assistants pédagogiques au collège, « emplois vie scolaire » (EVS) ou aides à la direction et animateurs à l’école… Des postes souvent assurés par des emplois aidés. D’où le soupçon de substitution, émis jusque dans les colonnes des Échos.

Pourtant, le ministère de l’éducation nationale et l’Agence du service civique le jurent, en aucun cas ces volontaires ne doivent se substituer à des professionnels. Seulement les seconder. Cette interdiction figure dans le code du service national, qui régit le service civique, à l’article L 120-9.

La règle est réitérée dans le référentiel des missions de service civique (ici, à la page 10), qui précise : « La mission du volontaire doit être distincte des activités quotidiennes de la structure qui l’accueille. Il est donc interdit de lui confier des missions d’administration générale, de direction ou de coordination technique normalement exercées par des permanents. Il ne doit pas non plus assumer des tâches administratives et logistiques telles que le secrétariat, le standard, la gestion de l’informatique ou des ressources humaines. »

Pourtant, le ministère de l’éducation nationale – qui est également le ministère de tutelle de l’ASC – ajoutait, au début de l’été 2017, un avenant à l’agrément qui les liait. Une onzième mission, intitulée « Contribuer à l’inclusion des élèves en situation de handicap ». Et un mois plus tard, pschitt ! : suppression des emplois aidés, dont une grande partie étaient auxiliaires de vie scolaire (AVS) et devaient… contribuer à l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Le tollé soulevé par l’annonce de la fin des contrats aidés d’AVS, le 24 août, est finalement retombé quatre jours plus tard, après la promesse d’Emmanuel Macron de sanctuariser 50 000 postes auprès des personnes en situation de handicap. Ce qui explique pourquoi cette intéressante chronologie était passée inaperçue. Mais la reculade n’a pas suffi à empêcher la désorganisation suscitée par ces feux et contre-feux : « Au dernier pointage, il restait 1 000 enfants sans accompagnement », affirmait Francette Popineau, secrétaire générale du SNU-IPP, le 23 novembre dernier.

C’est ce qui est arrivé dans cette école de Seine-Saint-Denis. La directrice, Michèle, qui a tenu à garder l’anonymat pour ne pas s’attirer les foudres de sa hiérarchie, a attribué la mission de s’occuper de Sacha à une volontaire. Atteint de troubles autistiques, le petit garçon était jusque-là accompagné par une auxiliaire en contrat aidé, dont le contrat a pris fin début novembre. « Je sais bien que les volontaires ne doivent pas remplacer des emplois. Mais d’un côté, cette jeune fille était là en service civique, et de l’autre, il y avait un besoin, car Sacha s’est retrouvé sans aide. Il me semblait absurde de lui donner une autre tâche », déplore la directrice. La situation a duré jusqu’à ce que la mère de Sacha obtienne une nouvelle AVS pour son fils.

Ce type de situations ne concerne pas exclusivement les AVS. À Angoulême, Yohann travaille dans un quartier pauvre. Le recrutement d’un service civique lui permet d’augmenter le nombre d’adultes dans l’école. « Mais l’intitulé des fiches de postes n’a rien de concret. Chez moi, la volontaire sort les vélos, compte les enfants pour la cantine, puis va d’atelier en atelier. Ensuite, elle fait le portail. Avant, c’étaient les enseignants et les ATSEM [agent territorial spécialisé des écoles maternelles – ndlr] qui s’en chargeaient. Mais la présence de cette jeune leur permet de rester plus longtemps en classe », explique-t-il. Après un silence, il reprend : « En fait, ce sont un peu des bouche-trous. En tant que directeurs, nous ne sommes pas formés à manager des équipes. Par contre, nous sommes bardés de tâches, que notre jour de décharge ne nous permet pas d’accomplir. Alors, on leur donne celles qu’elles peuvent réaliser, et qui ne sont pas les plus intéressantes : la réalisation des certificats de scolarité, le carnet des suivis d’apprentissage », déplore le jeune directeur.

Précarisation sans précédent à l’Éducation nationale

« Trois ou quatre situations ne sont pas représentatives de ce qui se passe sur le terrain. Selon l’enquête que nous menons mensuellement auprès des volontaires en service civique, 90 % sont satisfaits », nous rétorque l’ASC. Pourtant, l’usage abusif du volontariat n’est pas l’apanage de quelques directeurs et professeurs des écoles. Cette conception particulière du service civique est partagée, par exemple, par des inspecteurs d’académie. Ainsi, les chefs d’établissement et conseillers principaux d’éducation de Guyane ont eu la surprise de recevoir ce mail :

Mais on peut remonter encore plus haut dans l’appareil d’État. Selon le compte-rendu du conseil des ministres du 6 septembre, « la ministre du travail a rappelé que les préfets […] disposent désormais d’une souplesse de gestion accrue dans l’utilisation des crédits : adaptabilité des taux de prise en charge et des durées, fongibilité, mobilisation du service civique… ». Cette phrase a fait bondir les habitués du service civique, tels que Le Mouvement associatif ou la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE).

« Il s’agit de pratiques que l’on réprouve et qui ne sont pas dans la ligne du ministère de l’éducation nationale. Une note est même partie de nos services, rappelant qu’un service civique n’est pas substituable à un emploi », réaffirme le cabinet du ministère. En réalité, le remplacement est plus pervers et moins caricatural que ce que proposent l’inspection de Guyane ou le ministère du travail. « Dans un collège, un service civique va faire une heure de permanence par-ci, une heure de cantine par-là, de l’aide aux devoirs, au centre de documentation. Au bout du compte, cinq engagés en service civique occupent l’équivalent de cinq anciens emplois de surveillants, d’animateurs, de secrétaires. Ce sont les tâches combinées qui finissent par remplacer les salariés », nuance Florence Ihaddadene, qui termine une thèse sur le volontariat en service civique.

La massification du service civique pourrait conduire à un mouvement de précarisation sans précédent des personnels de l’Éducation nationale. Les anciens contrats n’étaient certes pas la panacée. À temps partiels imposés, 20 heures par semaine, ils étaient payés au Smic, soit 846 euros brut par mois. Mais il s’agissait d’un salaire, et ceux qui les touchaient bénéficiaient de la convention collective de leur secteur, ainsi que d’une action de formation et d’accompagnement. Ces contrats étaient le plus souvent occupés par des mères de famille éloignées de l’emploi. Dès le 9 août, à l’Assemblée nationale, Muriel Pénicaud les critiquait vertement, avec trois arguments : ils étaient trop coûteux pour l’État, inefficaces dans la lutte contre le chômage et ne constituaient pas de tremplin en vue d’une insertion professionnelle.

Que dire alors du volontaire en service civique ? Âgé de 16 à 25 ans, « le jeune », comme on l’appelle parfois, perçoit une indemnité de 573 euros net par mois pour un volume horaire allant de 24 à 48 heures par semaine, mais il n’est pas salarié et ne bénéficie pas des droits induits par les conventions collectives. Il doit en revanche suivre une « formation civique et citoyenne » dont la durée minimale est de deux jours, une formation aux premiers secours, et il est censé être accompagné par un tuteur qui l’aide au quotidien et pour son « projet d’avenir ». « Une enquête récente montre qu’avoir fait un service civique ne change rien à l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi », expose Florence Ihaddadene.

Pour la chercheuse, ces « dérives » n’en sont pas : « En 2008, Martin Hirsch crée le RSA, que les jeunes ne peuvent pas toucher. En 2009, c’est toujours lui qui pilote la commission à l’origine du service civique. Ce dispositif contribue à la mise au travail de la jeunesse et à maquiller les chiffres du chômage », souligne la chercheuse, rappelant que les personnes en service civique basculent dans la catégorie D des demandeurs d’emploi, non comptabilisée dans les chiffres du chômage.

La seule protection sur laquelle les volontaires peuvent compter en cas d’abus des structures accueillantes est celle de l’ASC. Mais cette dernière reste évasive sur le nombre de personnes chargées des contrôles. « À l’ASC, le contrôle est l’affaire de tous, mais il s’opère par des échanges permanents avec les personnes qui accueillent les services civiques, en amont, pendant la mission. Les contrôles n’interviennent qu’en bout de chaîne, soit après un signalement, soit de manière inopinée. Il nous est arrivé plusieurs fois de rectifier le tir, et de changer un volontaire de mission quand cela se passait mal avec l’équipe », ajoute-t-elle.

Selon nos informations, quatre personnes sont déléguées « au contrôle et à l’animation territoriale du dispositif ». Elles pilotent les 150 délégués régionaux et départementaux censés consacrer 10 % de leur temps de travail au contrôle des structures. Selon les rapports d’activité de l’ASC, en 2015, sur les 6 097 structures accueillantes, 15 contrôles ont été effectués. En 2016, leur nombre s’élève à 26 pour 9 230 structures. Aucun n’a débouché sur un retrait d’agrément.

La « démarche qualité globale » et l’« optique d’amélioration continue » avancées par l’ASC seraient-elles des garanties suffisantes pour assurer le bon fonctionnement d’un dispositif par lequel environ 130 000 jeunes seront passés fin 2017 ? La question de l’indépendance du contrôle se pose.

La part des diplômés recule

« Cela fait sept ans qu’on interpelle l’ASC sur la faiblesse du contrôle. Yannick Blanc, son président [désormais haut-commissaire à l’engagement en service civique – ndlr], nous répond systématiquement qu’il veut éviter de “bureaucratiser” le système », déplore Florian Martinez, de Sud Asso. « Le service civique joue sur l’ambiguïté entre le bénévolat et le salariat. C’est un statut qui a permis aux associations de faire baisser le coût de leur main-d’œuvre au moment où ce critère était important pour emporter des marchés de moins en moins financés par l’État. Depuis 2015, les ministères de l’intérieur, de l’éducation nationale, des affaires sociales et de la jeunesse et des sports se sont engouffrés dans cette brèche », explique le militant.

Si ce nouveau type de contrat arrange les employeurs, il dessert, selon Sud Asso, l’intérêt des jeunes. « 25 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté, le premier CDI s’obtient en moyenne à 29 ans, après 10 ans de galère pour s’insérer sur le marché du travail. L’indemnité de 573 euros ne permet pas de vivre au-dessus du seuil de pauvreté. Alors, une jeunesse engagée, oui, mais à quoi ça rime si c’est pour faire la garderie ou le portail dans une école ? » s’insurge Florian Martinez. Il alerte également sur l’extension du périmètre du service civique. « Aujourd’hui, un office HLM, des entreprises sociales peuvent avoir recours à des volontaires. Des professeurs en école de commerce militent pour qu’il soit étendu aux “seniors” », relève-t-il encore.

Par ailleurs, les équipes pédagogiques confirment que sur le plan des compétences, emplois aidés et services civiques sont loin d’être interchangeables. « L’AVS de Sacha était une mère de famille, qui est restée deux ans dans l’établissement. La volontaire est une gamine de 19 ans, qui n’est là que pour huit mois parce qu’elle n’a trouvé ni de lycée pour continuer ses études, ni de job mieux payé, et que cela lui rapporte un peu plus que la garantie jeune proposée par la mission locale. Je ne peux pas compter sur elle, elle vient une fois sur deux, ne prévient pas… », regrette la directrice de cette école du 93.

Camille, l’institutrice de la région lyonnaise, ne se remet pas des deux volontaires accueillies l’année passée : « C’était la cata’. Elles ont réussi à s’embrouiller avec des CM2. Cela nous faisait deux adolescentes de plus à gérer », se souvient la professeure des écoles. L’ambiguïté entre salariat et bénévolat joue à plein : les enseignants attendent des services civiques qu’ils effectuent le même travail que celui des anciens emplois aidés. Or, pour certains d’entre eux, ils n’en sont pas capables, car pas assez mûrs, pas assez formés…

Une récente étude de l’Injep montre qu’entre 2010 et 2016, le dispositif rassemblait 17 % d’inactifs et 47 % de demandeurs d’emploi, contre 31 % d’étudiants et 4 % de personnes en emploi. Avec la montée en charge du dispositif, la part des inactifs et des demandeurs d’emploi a grimpé, alors que celle des diplômés a diminué. En 2016, 25 % des volontaires avaient un diplôme inférieur au baccalauréat. Ces volontaires ne répondent donc pas toujours aux espérances des équipes pédagogiques débordées, soit parce qu’ils sont là par défaut, soit à cause de leur éloignement du monde du travail, soit à cause de problèmes de compétences. Ainsi, « les volontaires avec un diplôme inférieur au baccalauréat sont plus susceptibles de rompre leur mission pour abandon de poste (31 % contre 19 % pour l’ensemble des volontaires) ou pour faute grave d’une des parties (8,3 % contre 4 %) ».

Mais surtout, de nombreux établissements cherchent des services civiques sans parvenir à en recruter : « Je suis directrice d’une école maternelle. Avec mon collègue de l’élémentaire, nous voulions recruter deux jeunes en service civique pour le groupe scolaire. Quatre rendez-vous, confirmés deux jours avant à notre initiative. Quatre lapins ! Nous sommes donc bredouilles et… désabusés… » Autre exemple : « Je suis directrice en REP+ en Avignon. Il est très difficile, voire impossible d’avoir des personnes intéressées par des services civiques dans les écoles. Cela fait au moins deux ans que nous avons des postes non pourvus ! » « En 2014, il y avait cinq fois plus de demandes de jeunes que d’offres de service civique. Aujourd’hui, cet écart se resserre. La demande des jeunes a augmenté moins vite que le nombre d’offres », justifie l’ASC, qui reconnaît des difficultés à recruter en milieu rural.

Tâches sans intérêt et peu valorisantes ? Travail sous-rémunéré ? Cette année, une différence de 20 000 subsiste entre l’objectif fixé de 150 000 volontariats et le nombre de missions réalisées, qui devrait s’élever à 130 000. Et plus personne ne mentionne l’objectif de 2015 : 350 000 services civiques prévus pour 2018.

« Il y a aussi du positif dans le service civique. Toutes les enquêtes faites auprès des jeunes montrent que c’est une expérience enrichissante, une année où ils ont le droit de se planter, de tester, de prendre des initiatives. 90 % d’entre eux citent cette expérience sur leur C.V. », insiste l’ASC.

Bien que le service civique n’ait pas le succès quantitatif escompté, le nombre de jeunes passant par cette case augmente rapidement. Le service civique réussit donc là où le contrat d’insertion professionnelle (CIP) et le contrat première embauche (CPE) avaient échoué, sous la pression des mobilisations : faire travailler les jeunes pour très peu cher en attendant leur entrée sur le marché du travail. Mais s’il a pour effet de détruire des emplois, ce remède au chômage aggravera le mal. Les jeunes, en première ligne, purgeront une double peine.


Documents joints

PDF - 161.2 ko
PDF - 161.2 ko

Agenda

<<

2023

 

<<

Décembre

 

Aujourd'hui

LuMaMeJeVeSaDi
27282930123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031
Aucun évènement à venir les 3 prochains mois

Sites favoris


1 site référencé dans ce secteur

Brèves

Mouvement 2019 des personnels ATSS :

samedi 22 décembre 2018

Mouvement inter-académique des AAE et des SAENES :
La saisie des voeux doit se faire du 11 décembre 2018 au 8 janvier 2019. La CAPN des SAENES aura lieu le 19 mars 2019, et celle des AAE le 21 mars 2019.

Mouvement à gestion déconcentrés ADJAENES
la pré-inscription se fera du 10 janvier 2019 au 7 février 2019. Le reste du calendrier sera en fonction des académies demandées.

Mouvement à gestion déconcentrés des ATRF
la pré-inscription se fera du 10 janvier 2019 au 7 février 2019. Le reste du calendrier sera en fonction des académies demandées.

La pédagogie Nutella ou le collège 2016... vu à la TV !

lundi 20 avril 2015

La réforme du collège 2016 agite le Landerneau enseignant depuis quelques semaines. Elle inquiète aussi à juste titre les parents qui se demandent bien ce que ledit collège réformé fera avec leur progéniture.

Pour rassurer tout le monde, la télévision publique nous montre à quoi ressemblera le collège 2016, dans deux reportages successifs. En effet, le collège réformé s’inspire de dispositifs innovants qui existent déjà dans quelques établissements expérimentaux.

Alors savourons cet avant-goût du collège nouveau...

Lire la suite sur le site La Vie Moderne

Chatel : "Certaines mesures vont dans le bon sens"

lundi 20 avril 2015

C’est le spécialiste des réformes destructrices Chatel qui ont mis à mal le lycée général et liquidé la voie STI qui nous le dit.
On constate facilement où Vallaud-Belkacem trouve son inspiration !

"Que les conservateurs tombent les masques !"

lundi 20 avril 2015

Voici le titre de l’interview de Vallaud-Belkacem au très réactionnaire journal Le Point.
Notre seule réponse à NVB : "Que les néo-libéraux tombent également le masque !"

4 pages spécial Retraités de la FERC

samedi 31 août 2013

Au sommaire : Conférence de l’UFR... les retraités à l’offensive ! - Quelle UFR, quelle structure ? - Place des retraités dans la CGT - Continuité syndicale et renforcement - Impressions croisées
Télécharger le 4 pages

Au sujet des dépenses scolaires…

jeudi 22 août 2013

Chaque année, à l’approche de la rentrée, on retrouve dans les médias des articles plus ou moins bien renseignés sur les "dépenses de la rentrée des classes". Je les parcours toujours avec un peu d’agacement quand ils mettent en avant les nouveaux cartables, les vêtements, les classeurs, les crayons et les compas, les garderies et les cantines.
Parler de ces frais là, c’est évoquer l’arbre pour cacher la forêt. Les cartables et les compas durent facilement plusieurs années et les vêtements ne me semblent pas être une dépense scolaire : mes filles iraient-elles nues si l’école n’existait pas ? Idem pour la cantine : il faut manger même en dehors de l’obligation scolaire. Admettons pour la garderie des petits. Ce qui m’interpelle, ce sont les frais dont on parle moins et qui pourtant jalonnent bien le parcours scolaire des jeunes.
Lire la suite sur le site de l’Ecole démocratique

Ecole élémentaire : en France, le nombre d’élèves par enseignant supérieur à la moyenne OCDE (Depp)

vendredi 16 août 2013

Selon la revue "L’Éducation natio­nale en chiffres" de la Depp, le taux d’encadrement dans les écoles élémen­taires fran­çaises se situe en des­sous de la moyenne des pays de l’OCDE.
Le taux d’encadrement dans les écoles élémen­taires fran­çaises est en des­sous de la moyenne des pays de l’OCDE, selon la revue "L’Éducation natio­nale en chiffres" éditée par la Depp et parue en juillet 2013.
Dans les pays de l’OCDE, le nombre moyen d’élèves par ensei­gnant était à ce niveau de 15,4, en 2011 contre 18,4 en moyenne en France.

Loire-Atlantique / Rythmes : lettre ouverte des UD CGT, FO, FSU et Solidaires au DASEN et aux 26 maires de Loire-Atlantique appliquant la réforme en 2013

samedi 29 juin 2013

Depuis plusieurs mois, nos organisations syndicales ne cessent de dénoncer la précipitation et les dangers contenus dans la réforme des rythmes scolaires. Si les appréciations de nos syndicats respectifs peuvent diverger sur l’analyse de la loi Peillon et de son volet sur les rythmes scolaires, cela ne nous empêche en rien de partager nombre de points de vue sur les effets néfastes de cette réforme. Les propos volontaristes des municipalités ayant décidé de s’engager dès septembre 2013 dans la mise en œuvre du pan de réforme sur les rythmes ne résistent pas à un l’examen pragmatique. Pour notre part cette réforme relève plus d’un projet politique portant sur la territorialisation de l’École que sur les effets bénéfiques pour les enfants et les familles.
L’intention gouvernementale affiche une volonté de servir la réussite scolaire des élèves. Nous pensons qu’il y a loin du discours à une réalité qui malmène aussi les personnels concourant aux rythmes éducatifs des enfants. Les campagnes de communication politiciennes ne peuvent dissimuler les malaises grandissant autour de la rentrée 2013 précipitée.
Lire la suite