CONTRE LA CASSE DES SERVICES PUBLICS TOUS EN GRÈVE LE 22 MARS
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Rouen 10h00 Cours Clémenceau
Le Havre 10h30 Franklin
Evreux 14h00 Bel Ebat
Dieppe 10h30 Sous préfecture
Fécamp 14h30 Espace Henri Dunant
FONCTION PUBLIQUE : liquidation en perspective
Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes Publics, a annoncé :
Un plan de suppression de 120000 postes sur 5 ans, comprenant un plan de départ volontaire.
Le recours massif aux contractuels. 20% des salariés de la Fonction Publique sont déjà des non-titulaires. C’est une manière de précariser davantage les emplois, de baisser les salaires et de supprimer à terme le statut de fonctionnaire.
Un développement du « salaire au mérite » en fonction d’objectifs individuels et collectifs. Ce sera la paye au bon vouloir des hiérarchies, et d’inévitables tensions entre collègues.
La suppression des CHSCT et l’affaiblissement des CAP.
SUPPRESSIONS DE POSTES, STATUT MENACÉ, SÉLECTION ACCRUE : L’ÉDUCATION NATIONALE TOUJOURS ATTAQUÉE
L’éducation nationale et les personnels font aussi les frais de la casse des services publics. La réforme du lycée est autant idéologique que financière avec plusieurs finalités : accélérer la sélection, supprimer des postes et enfoncer un nouveau coin contre le statut des enseignants avec l’annualisation. Et la réforme du lycée professionnel qui se profile est particulièrement néfaste : tout-apprentissage, mixité des parcours et des publics qui remettra en cause le statut PLP, diplômes découpés en blocs de compétences, regroupement de filières... Et tous les secteurs subissent la dégradation constante des conditions d’enseignement et des conditions de travail liées aux suppressions de postes et à l’augmentation des effectifs de classe.
L’AUSTÉRITÉ ? PAS POUR TOUT LE MONDE...
Emmanuel Macron « assume ses choix » et les décisions qu’il prend avec le gouvernement Philippe vont toutes dans le même sens : favoriser les intérêts de la classe dirigeante au détriment des plus démunis et des services publics. En mettant bout à bout toutes les nouvelles mesures, le gouvernement a fait cadeau d’au moins 10 milliards aux familles les plus riches et aux entreprises sur le budget 2018. Cette politique garantit aux actionnaires des dividendes record (51 milliards de dividendes distribués aux actionnaires pour le seul premier semestre 2017), aux salariés du privé des conditions de travail dégradées et la peur des plans sociaux (Tupperware, Pages jaunes, Carrefour, Ford, Airbus...), aux salariés du public les suppressions massives de postes et les attaques sur les salaires. Et pour tous, l’austérité et la casse inadmissible de l’ensemble des services publics !
Gagner sur nos revendications passe par la construction du rapport de forces nécessaire pour mettre fin à la politique destructrice du gouvernement Philippe-Macron. La journée de grève du 22 mars pour toute la fonction publique, à laquelle se joindront les cheminots et des salariés du privé, est l’occasion de porter un premier coup au gouvernement et à Emmanuel Macron. Ne la laissons pas passer !