Famille Tsibwabwa/Mudiangani.
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Merci pour les mails que vous avez envoyés à la Préfecture de la Marne.
A 12h le 25 octobre 2006, le secrétaire général appelait le correspondant RESF Reims pour dire qu’il avait déjà reçu des centaines de mails et qu’il n’avait ouvert que celui transmis par RESF Reims. Bien sûr, il nie qu’il y ait eu des violences. Mais il y a des témoignages. Pour en avoir confirmation, il faut aller sur le site de France 3 Lorraine Champagne Ardenne et chercher l’édition Champagne Ardenne du 19-20 du 25 octobre. Il ne nie pas que Mme soit enceinte, mais pour lui, elle l’est seulement de 4 mois, alors qu’elle l’est de 7 (et donc qu’on ne peut plus la mettre dans l’avion).
La famille devait passer à 15h30 devant le juge des libertés et de la détention. A 18h, ils n’étaient toujours pas passés. A 21h15 après les avoir joints, ils n’étaient toujours pas revenus au centre de rétention.
L’avocat rémois et l’avocat rouennais ont trouvé une multitude de choses pouvant amener à leur libération.
L’avocat rémois doit déposer une plainte sur la façon dont s’est déroulée l’interpellation hier et nous allons saisir le CNDS.
La famille Tsibwabwa/Mudiangani est libre vers minuit (le temps que les papiers du tribunal soient transmis au centre de rétention). Héberger avec RESF Rouen pour cette nuit. La Famille vous remercie toutes et tous.
Camille pour RESF Reims.
