Comité Technique Ministériel et Conseil Supérieur de l’Éducation : un mépris flagrant du ministre pour le dialogue social.

Supprimer des postes rime avec heures supplémentaires
jeudi 20 décembre 2018
par  Luc De Chivré
popularité : 5%

Cette semaine se tenaient deux temps forts dans l’Éducation nationale, à savoir l’étude de la répartition des moyens pour l’année 2019 et la présentation des futurs programmes Lycée applicables à la rentrée 2019.

Dans ces deux instances, la CGT Éduc’action, comme d’autres organisations syndicales ont dénoncé la politique ministérielle d’austérité budgétaire, l’absence totale de concertation et une vision idéologique que le ministre chercher à imposer.

Concernant les moyens 2019, la CGT Éduc’action trouve la dotation du second degré scandaleuse. En effet, la présentation du ministère est une entourloupe inacceptable. Tout en supprimant 2250 emplois d’enseignant·es et 200 ETP de stagiaires, le ministère réinjecte de façon fictive 2085 ETP sous forme d’heures supplémentaires. Cela permet à l’administration de présenter une simple baisse de 365 ETP pour la rentrée 2019. Surtout, au-delà de ces chiffres, le ministère a refusé de fournir des données plus précises pour les dotations académiques, ce qui est inédit. Les réprésentant·es des personnels sont ainsi dans l’incapacité de connaitre exactement les dotations de moyens pour chaque académie et donc de travailler sereinement.

Dans le même temps, au CSE, le ministère n’a pas souhaité présenter de façon globale les programmes Lycées. En effet, ni la présidente du CSP ni les IGEN n’étaient présent·es afin d’expliquer leur conception ou de répondre aux questions des organisations syndicales. Face à ces conditions de travail scandaleuses qui perdurent malgré nos remarques, la CGT Éduc’action a voté contre les projets présentés puis a quitté, avec d’autres partenaires sociaux, cette séance marathon pour signifier sa profonde opposition au ministre.

Plus que jamais, la CGT Éduc’action considère que la politique du ministre est largement rejetée par la communauté éducative et qu’il persiste à travailler seul contre les personnels et les élèves. La débauche de moyens de communication dont il use ne permet plus de masquer sa volonté d’imposer une École soumise aux restrictions budgétaires, une idéologie rétrograde, une mise au pas pédagogique des personnels. Plus que jamais, la CGT Éduc’action s’oppose à cette politique et aux contre-réformes qui cassent l’École (lycées, enseignement professionnel, orientation…). Dans ces conditions, elle appelle les personnels à poursuivre la mobilisation pour faire reculer le gouvernement et faire gagner nos revendications.

Montreuil, le 20 décembre 2018


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.