Grève massive au collège Branly (Grand Quevilly) le 26 février
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La DHG (répartition des heures d’enseignement) au collège Branly prévoyait 2 suppressions de postes (anglais et mathématiques), une fermeture de classe et 45 (!) heures supplémentaires (HSA).
Le nombre d’HSA est beaucoup trop élevé pour un collège de taille moyenne et comparé à d’autres collèges de la même taille. De plus, ces HSA ne peuvent pas être absorbées, même avec le nouveau décret de Blanquer sur la deuxième heure supplémentaire non-refusable.
Première réaction collective face à cette DHG scandaleuse : une grève massive le 24 janvier dans le cadre de la grève nationale dans l’Éducation avec 70 % de grévistes. Et avec une première victoire : le chef de l’établissement a reculé sur la suppression du poste d’anglais. L’Inspection académique s’était ensuite précipitée pour accorder une audience aux enseignants le 26 février.
Avant les vacances, une AG des enseignants mobilisés (et déterminés) s’est tenue pour confirmer les revendications : zéro suppression de poste et transformation d’au moins 15 HSA en heures postes. Autre décision : augmenter la pression sur l’Inspection académique en organisant une journée de collège mort avec une grève encore plus massive le jour de l’audience le 26 février.
Pari réussi car le 26 février le collège était presque fermé : 28 enseignants sur 35 attendus étaient en grève (soit 77%) sur tout le collège (avec la SEGPA) et 90 % des enseignants titulaires en grève du collège « ordinaire ». Donc, une journée de grève très réussie avec deux AG, un piquet de grève devant le collège avec la presse et un rassemblement devant l’Inspection académique.
Lors de l’audience à l’Inspection académique en fin d’après-midi, les responsables de celle-ci ont visiblement bien enregistré le succès de cette mobilisation, la détermination des enseignants mobilisés et semblaient vouloir revoir leur copie, même s’ils ont annoncé (comme d’habitude) qu’ils allaient revoir la situation fin juin. En réponse, les enseignants de la délégation du collège Branly ont affirmé qu’ils poursuivront leur mobilisation jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Une trentaine de lettres individuelles de refus des heures supplémentaires (la quasi-totalité des enseignants titulaires) a été donnée en main propre aux responsables de l’Inspection académique.
La lutte continue !