AESH, Refusons la loi Blanquer ! Mobilisons-nous !

samedi 27 avril 2019
par  Luc De Chivré
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Contre un projet de loi cousu d’avancées illusoires loin de répondre aux exigences du terrain ! Les AESH gagneront avec la mobilisation de toutes et tous

Après la pseudo-concertation du ministère, celui-ci propose une loi sur l’école
inclusive, incluse dans la loi Blanquer dite “École de la confiance”. Ce projet de loi, adopté en première instance à l’Assemblée nationale, sera étudié autour du 15 mai au Sénat et annonce des régressions pour les Accompagnant·es d’Elèves en Situation de Handicap (AESH).
Les AESH expriment leur révolte face à ces propositions de pacotille !
Une bien maigre avancée : 1 CDD de trois ans renouvelable, soit au mieux 6 ans de période d’essai pour prétendre à un CDI ! Des CDD qui restent précaires avec toujours des très faibles salaires, des conditions de travail dégradées, des temps incomplets imposés et l’absence de reconnaissance professionnelle.
Les AESH doivent être titularisé·es ! Exigeons un statut de fonctionnaire et un vrai salaire !
Aucune pénibilité professionnelle n’est prise en compte, ni le temps de travail invisible.
Pour la CGT Éduc’action, le temps de travail doit s’exprimer en obligations réglementaires de service. Avec toutes leurs heures invisibles, ajoutées à leurs heures côte à côte élèves, les AESH sont déjà à temps plein !
Les AESH exigent une prise en compte de leurs heures de concertation - préparation - réunions - formation - régulation.
Les autres pistes du Ministère restent la multiplication des employeurs et l’élargissement des missions des AESH, la déconcentration maximale et la mutualisation généralisée sous la forme de PIALs (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé) qui accentueront inégalités et pression hiérarchique et aggraveront d’autant les conditions de travail de ces personnels précaires. Cette mesure est une régression : les AESH n’auront plus le temps de s’occuper de leurs élèves avec professionnalisme et en seront réduit.es à des gestes techniques.
Les AESH veulent un seul employeur et revenir aux AESH individuel.les, pas de mutualisation à outrance !
La formation initiale de 60 heures annoncée comme une nouveauté par Blanquer est déjà existante dans les textes et non effective. Les AESH exigent de vraies formations, initiales, continues, spécifiques, qualifiantes et choisies avec des professionnel·les connaissant leur fonction ainsi que des AESH. Des modules de formation AESH/enseignant.es sont indispensables pour la synergie et convergence des savoir-faire. Les AESH construisent un nouveau métier, exigent une professionnalisation de leur fonction, pas de pseudo-formation non adaptée au terrain.
Mépris du gouvernement et déprofessionnalisation des AESH
Alors que les AESH ont maintes fois présenté leurs revendications pour un meilleur salaire, un statut, des formations, leur refus de la mutualisation excessive, du péri et extra-scolaire et donc des PIALs, le ministère affiche un mépris pour leurs requêtes et continue de précariser et de déprofessionnaliser leur fonction.
Pour la CGT Éduc’Action, l’urgence est de prendre en compte leurs revendications :

  • L’arrêt immédiat des PIALs : nous refusons la mutualisation à outrance des moyens AESH faite au détriment de l’inclusion des élèves et des conditions de travail des personnels.
  • La reconnaissance de ce métier indispensable par un statut de fonctionnaire avec une
  • titularisation des personnels exerçant actuellement en CUI, CDD ou CDI.
  • La nécessité que les AESH payé·es en moyenne 700€ voient leurs compétences, leur
  • profession reconnues par une vraie revalorisation salariale portée à 1,4 fois le
  • SMIC avec un réel déroulement de carrière.
  • La prise en compte dans le temps de travail de la pénibilité de la fonction et des heures de concertation-préparation-formation-régulation.
  • Un temps plein et avec un salaire à 100% doit correspondre à 24h d’obligations
  • réglementaires de service, sans annualisation, ni périscolaire.
  • Pour faire face à l’insuffisance en terme d’accompagnement des élèves, les
  • recrutements doivent augmenter afin de couvrir tous les besoins et permettre d’améliorer l’inclusion.


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Brèves

Mouvement 2019 des personnels ATSS :

samedi 22 décembre 2018

Mouvement inter-académique des AAE et des SAENES :
La saisie des voeux doit se faire du 11 décembre 2018 au 8 janvier 2019. La CAPN des SAENES aura lieu le 19 mars 2019, et celle des AAE le 21 mars 2019.

Mouvement à gestion déconcentrés ADJAENES
la pré-inscription se fera du 10 janvier 2019 au 7 février 2019. Le reste du calendrier sera en fonction des académies demandées.

Mouvement à gestion déconcentrés des ATRF
la pré-inscription se fera du 10 janvier 2019 au 7 février 2019. Le reste du calendrier sera en fonction des académies demandées.

La pédagogie Nutella ou le collège 2016... vu à la TV !

lundi 20 avril 2015

La réforme du collège 2016 agite le Landerneau enseignant depuis quelques semaines. Elle inquiète aussi à juste titre les parents qui se demandent bien ce que ledit collège réformé fera avec leur progéniture.

Pour rassurer tout le monde, la télévision publique nous montre à quoi ressemblera le collège 2016, dans deux reportages successifs. En effet, le collège réformé s’inspire de dispositifs innovants qui existent déjà dans quelques établissements expérimentaux.

Alors savourons cet avant-goût du collège nouveau...

Lire la suite sur le site La Vie Moderne

Chatel : "Certaines mesures vont dans le bon sens"

lundi 20 avril 2015

C’est le spécialiste des réformes destructrices Chatel qui ont mis à mal le lycée général et liquidé la voie STI qui nous le dit.
On constate facilement où Vallaud-Belkacem trouve son inspiration !

"Que les conservateurs tombent les masques !"

lundi 20 avril 2015

Voici le titre de l’interview de Vallaud-Belkacem au très réactionnaire journal Le Point.
Notre seule réponse à NVB : "Que les néo-libéraux tombent également le masque !"

4 pages spécial Retraités de la FERC

samedi 31 août 2013

Au sommaire : Conférence de l’UFR... les retraités à l’offensive ! - Quelle UFR, quelle structure ? - Place des retraités dans la CGT - Continuité syndicale et renforcement - Impressions croisées
Télécharger le 4 pages

Au sujet des dépenses scolaires…

jeudi 22 août 2013

Chaque année, à l’approche de la rentrée, on retrouve dans les médias des articles plus ou moins bien renseignés sur les "dépenses de la rentrée des classes". Je les parcours toujours avec un peu d’agacement quand ils mettent en avant les nouveaux cartables, les vêtements, les classeurs, les crayons et les compas, les garderies et les cantines.
Parler de ces frais là, c’est évoquer l’arbre pour cacher la forêt. Les cartables et les compas durent facilement plusieurs années et les vêtements ne me semblent pas être une dépense scolaire : mes filles iraient-elles nues si l’école n’existait pas ? Idem pour la cantine : il faut manger même en dehors de l’obligation scolaire. Admettons pour la garderie des petits. Ce qui m’interpelle, ce sont les frais dont on parle moins et qui pourtant jalonnent bien le parcours scolaire des jeunes.
Lire la suite sur le site de l’Ecole démocratique

Ecole élémentaire : en France, le nombre d’élèves par enseignant supérieur à la moyenne OCDE (Depp)

vendredi 16 août 2013

Selon la revue "L’Éducation natio­nale en chiffres" de la Depp, le taux d’encadrement dans les écoles élémen­taires fran­çaises se situe en des­sous de la moyenne des pays de l’OCDE.
Le taux d’encadrement dans les écoles élémen­taires fran­çaises est en des­sous de la moyenne des pays de l’OCDE, selon la revue "L’Éducation natio­nale en chiffres" éditée par la Depp et parue en juillet 2013.
Dans les pays de l’OCDE, le nombre moyen d’élèves par ensei­gnant était à ce niveau de 15,4, en 2011 contre 18,4 en moyenne en France.

Loire-Atlantique / Rythmes : lettre ouverte des UD CGT, FO, FSU et Solidaires au DASEN et aux 26 maires de Loire-Atlantique appliquant la réforme en 2013

samedi 29 juin 2013

Depuis plusieurs mois, nos organisations syndicales ne cessent de dénoncer la précipitation et les dangers contenus dans la réforme des rythmes scolaires. Si les appréciations de nos syndicats respectifs peuvent diverger sur l’analyse de la loi Peillon et de son volet sur les rythmes scolaires, cela ne nous empêche en rien de partager nombre de points de vue sur les effets néfastes de cette réforme. Les propos volontaristes des municipalités ayant décidé de s’engager dès septembre 2013 dans la mise en œuvre du pan de réforme sur les rythmes ne résistent pas à un l’examen pragmatique. Pour notre part cette réforme relève plus d’un projet politique portant sur la territorialisation de l’École que sur les effets bénéfiques pour les enfants et les familles.
L’intention gouvernementale affiche une volonté de servir la réussite scolaire des élèves. Nous pensons qu’il y a loin du discours à une réalité qui malmène aussi les personnels concourant aux rythmes éducatifs des enfants. Les campagnes de communication politiciennes ne peuvent dissimuler les malaises grandissant autour de la rentrée 2013 précipitée.
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