BAC PRO GA : STOP AU PLAN SOCIAL ! STOP AUX FERMETURES DE CLASSES !
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DISCUTONS DÈS MAINTENANT EN AG ET AGISSONS, Y COMPRIS PAR LA GRÈVE DES CORRECTIONS !
Rassemblement le lundi 24 juin dès 8h30,devant le LP Bartholdi à Barentin. Soyons nombreux !
« Redimensionnement » de la filière GA ? Plan social, plutôt !
Le ministère met en place ce qu’il nomme un « redimensionnement » ou un « repositionnement » de la spécialité GA (Gestion-Administration) qui masque en réalité un plan social consistant à supprimer 1500 postes au niveau national en bac pro GA et la diminution par deux du nombre de classes sur l’ensemble du territoire. Prétextant que cette filière offrirait peu de débouchés, ce plan social répond en réalité à des objectifs avant tout budgétaires. Dans l’académie, l’offre passerait de 27 à 12 classes de GA pour les rentrées scolaires 2019 et 2020, et ce sans compensation par de nouvelles ouvertures malgré les promesses du Ministre, hormis trois hypothétiques propositions d’ouvertures. Elle commence bien, la transformation de la voie professionnelle !
Et le devenir de nos élèves ? Et le service public dans tout ça ?
Nous qui travaillons en lycée professionnel, nous connaissons bien nos élèves et en particulier ceux de bac pro GA, souvent fragiles et confrontés à de nombreuses difficultés scolaires et sociales. Quel devenir pour nos élèves, majoritairement des filles, privées de places dans les filières tertiaires des lycées professionnels ? Qui peut croire que toutes vont devenir subitement « mobiles » ou armées pour aller en seconde générale ? Qui peut croire qu’on va remplir les places vacantes dans les bacs pro industriels avec les centaines de filles qui n’auront plus de places en tertiaire ? Le ministère joue avec l’avenir de nos élèves, et c’est un jeu socialement très dangereux.
PLP de GA, nouveaux salariés kleenex ?
Dans notre académie, des dizaines de collègues seront touchés par des reconversions ou des départs facilités, ce que prévoit d’ailleurs la loi de transformation de la fonction publique. Quel devenir pour les collègues de GA, mais aussi de l’enseignement général ? En réalité, il n’y aura pas de possibilité de reconversion pour tout le monde. La maltraitance institutionnelle envers les collègues, obligés à une mobilité géographique et/ou fonctionnelle, est inadmissible et doit cesser. A l’heure du procès de France Telecom/Orange, imposer la mobilité à tant de fonctionnaires pour réduire les effectifs devrait pourtant faire réfléchir le ministère et le rectorat..
PLP de GA et de toutes les spécialités, c’est maintenant qu’il faut agir !
A l’initiative de la CGT éduc’action, du SNETAA-FO et du SNUEP-FSU, des PLP de GA et d’autres se sont déjà réunis deux fois à Rouen depuis le 22 mai. Une pétition académique a été mise en ligne, un communiqué de presse a été publié, entre autres. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure. Peut-on raisonnablement aller corriger des épreuves de bac pro GA comme si tout était normal ? C’est peut-être la dernière occasion de se faire entendre et d’agir afin d’obliger le rectorat à geler les fermetures prévues pour les rentrées 2019 et 2020. S’il n’y a pas assez de correcteurs toute cette semaine, le rectorat va être sous pression et pourrait être contraint de lâcher si nous sommes unis et nombreux dans l’action. De plus, à la rentrée, c’est aussi la réforme de la voie pro qui va se mettre en place et dégrader encore plus nos enseignements et nos conditions de travail. Avant la réforme de la fonction publique qui va généraliser le recours aux contractuels, renforcer le chacun pour soi et affaiblir l’action des syndicats dans la défense des carrières.
DISCUTONS DÈS MAINTENANT EN AG ET AGISSONS, Y COMPRIS PAR LA GRÈVE DES CORRECTIONS !