Pour l’abandon des réformes !!!
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Les organisations syndicales de Seine maritime (SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SNCL, CGT Educ’action et SudEducation) se sont réunies le 12 septembre 2019. Elles réaffirment les revendications suivantes :
retrait de la réforme du lycée avec le maintien du bac comme diplôme national et premier grade universitaire
retrait de la réforme de la voie pro et aucune suppression de section
Non aux suppressions de postes. Pour un plan de recrutement et de titularisation
retrait de la loi ORE et du dispositif Parcoursup
- augmentation du point d’indice. La pseudo augmentation de 300 euros brut par an, déjà programmé,e, est une opération de pure communication. Non, la rentrée scolaire 2019/2020 ne fut pas « belle » contrairement à ce qu’annonce le ministère, en Normandie comme au niveau national. De nombreux collègues dans l’académie, étaient en colère et en lutte face à des effectifs trop élevés dans leurs établissements (collège Charcot à Oissel, collège Courbet à Gonfreville l’Orcher , les Lycées Corneille, St Saëns et Flaubert à Rouen, etc.) Les effectifs dépassent les 32 élèves dans la majorité des classes, ce qui pose des problèmes de matériels, de sécurité et rend impossible toute pédagogie différenciée. Dans le 1er degré, le nombre de postes de remplaçant n’a pas pu être augmenté, il reste encore des écoles maternelles à 30 par classe et des élémentaires à 28 par classe. Les Zones d’Éducation Prioritaire n’échappent pas à la casse où partout les dotations sont en baisse, des postes supprimés ou non pourvus, avec pourtant une démographie en hausse ! La réforme des lycées a entraîné une complexité des emplois du temps pour les élèves et les enseignants avec des journées de 8h00 à 18h00 du lundi au samedi matin, une disparité de l’offre des spécialités selon que l’on se situe en zone urbaine ou rurale, des formations aux nouveaux programmes en cours d’année scolaire. Le gouvernement avec son projet de régime universel de retraite par point veut porter une attaque majeure contre notre système de protection sociale et solidaire. Tout le monde y perdrait. Les personnels de l’Education nationale seraient parmi les plus lourdement touchés. Nos organisations syndicales exigent le maintien du code des pensions et des régimes de retraite actuels. L’inclusion dans les classes pour les élèves handicapés est cette année encore catastrophique, avec des modifications d’affectation au dernier moment, avec des non renouvellements des personnels AESH pourtant bien notés, des agents n’ayant plus aucun contact avec leurs gestionnaires, une dégradation des conditions de travail avec l’instauration des Pials. Le Pôle inclusif, la DSDEN, la DAPAEC, … mais qui fait quoi ? En l’absence de contrats de travail CDD ou CDI, les AESH sont dans l’incertitude de percevoir le salaire dû fin septembre. Comme nous l’avons déjà dénoncé, il n’y a pas assez de personnels administratifs pour gérer le recrutement et l’affectation des AESH. C’est toujours le parcours du combattant pour les parents et les agents.- C’est pour dénoncer cette situation que nous appelons à un rassemblement le mercredi 9 octobre à 14h30 devant le Rectorat. Partout où les collègues se sont réunis et ont décidé la grève, ils ont obtenu des reculs du rectorat et de la DSDEN (Flaubert, Vallée du Cailly, collège de Gonfreville). Les OS appellent les collègues à se réunir (HIS, AG…) avec leurs sections syndicales pour établir les revendications et discuter des moyens pour les faire aboutir. Les organisations syndicales considèrent qu’il faut continuer la mobilisation.