CAPA PLP du 12 février 2020 Avancement d’échelon : la déclaration CGT éduc’action
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La CGT Educ’Action tient à remercier les personnels du rectorat qui, malgré les effets de la fusion des académies et le surplus de travail occasionné, continuent grâce à la qualité des documents transmis à ce que le dialogue social demeure.
Les collègues attendent cette année avec encore plus d’anxiété les résultats de cette CAPA, car, si comme semble le laisser croire le gouvernement, le projet de contre-réforme des retraites passe, il faudra avancer le plus vite possible pour essayer d’avoir une retraite décente.
Une revalorisation salariale aurait été la bienvenue dans un contexte de gel de point d’indice depuis pratiquement 10 ans, mais le choix du PPCR est celui du soit disant mérite. Mais de quel mérite parle-t-on ? Celui de faire consciencieusement son travail pour le bien des élèves ou celui d’appliquer des réformes faites à la va-vite et brutalement imposées. Ainsi certains collègues ont eu des avis lors de leur entretien pour passer plus rapidement à l’échelon supérieur mais est-ce pour avoir bien servi comme le dit l’un des items ou pour avoir fait progresser ou essayer de faire progresser les jeunes mis sous leur responsabilité ?
La CGT Educ’Action tient à faire remarquer que pour le passage rapide du 6° au 7° échelon, il y a un différentiel de 1 candidat, ce qui ne pourra plus être le cas l’an prochain car cette CAPA n’existera plus. De plus, nous n’avons pas pu contrôler comme il se doit les avis émis par le recteur car nous n’avons pas été informés des avis donnés par les chefs d’établissement et les inspecteurs pour chaque collègue. L’an prochain ce travail-là ne sera plus fait non plus.
Enfin, la CGT Educ’Action se fait l’écho d’une majorité de collègues qui se posent de plus en plus de questions sur leur métier et la manière de l’exercer. L’évaluation de leur travail par des items de moins en moins pédagogiques d’une part (?) et d’autre part, les réformes de plus en plus imposées ainsi que le matériel ou la façon d’évaluer les élèves les mettent de plus en plus en difficulté. Le manque de concertation lors des différentes réformes notamment celle de la voie professionnelle montre l’autoritarisme de nos dirigeants. Le fait de ne plus vouloir de contrôle des représentants des personnels sur les mutations et l’évolution de carrière pour l’équité de traitement montre bien le sens qu’entend imposer le gouvernement à ce mot. Il confond équité et équilibre notamment budgétaire.
La CGT Educ’Action luttera de toutes ses forces contre toutes ces réformes rétrogrades notamment la contre-réforme des retraites qui paupérisera encore plus notre profession. Nous appelons tous les personnels de l’Education Nationale à résister et en restant dans les différentes formes d’action du 13 février et notamment dans les temps forts de grève et de manifestation du 20 février et du 8 mars.