8 Mars 2020 ; journée internationale de lutte pour le droits des femmes

Soyons les grandes gagnantes
jeudi 5 mars 2020
par  Luc De Chivré
popularité : 14%

Exigeons l’égalité réelle entre les femmes et les hommes !
Exigeons le retrait du projet de réforme des retraites !

ROUEN SAMEDI 7 MARS à 14 H 30 - Place du Vieux Marché
LE HAVRE DIMANCHE 8 MARS à 16 H devant le cinéma Gaumont aux Docks Vauban

Les inégalités entre les femmes et les hommes ne sont plus à prouver dans la Fonction publique, inégalités salariales, d’évolution de carrières... et persistent aussi dans la société.Dans le privé comme dans le public, la retraite à points portée par ce gouvernement baisserait les pensions et amènerait à « travailler plus longtemps ». Elle pénaliserait encore plus les femmes qui représentent, dans la Fonction publique, 62 % des personnels. En dégradant ainsi la retraite, le gouvernement s’attaque frontalement à la vie professionnelle et personnelle des 3,5 millions d’agentes sur l’ensemble du territoire.En voici quelques illustrations flagrantes :

  • Le calcul sur l’ensemble de la carrière serait dévastateur pour les femmes qui connaissent davantage les temps partiels (82 % sont des femmes), la précarité (67 %des non titulaires sont des femmes) et les interruptions de carrière (95 % des congés parentaux sont pris par les femmes)...
  • La majoration de durée d’assurance par enfant (1 an pour les fonctionnaires pour les enfants nés avant2004 et 2 ans pour les non titulaires) dont bénéficient les mères serait supprimée...
  • La prise en compte des primes pour les fonctionnaires ne compenserait pas les baisses de pension. Ce serait la double peine pour les femmes qui perçoivent globalement 1/3 de primes en moins que les hommes et restent concentrées dans des filières qui ont très peu de primes.
  • 400000 femmes fonctionnaires, notamment les aides-soignantes, perdraient la « catégorie active » qui autorise un départ anticipé à partir de 57 ans, voire dans certains cas à 52 ans.

« L’ÉGALITÉ RÉELLE ENTRE LES FEMMES ETLES HOMMES » : ON EST LOIN DU COMPTE
Aujourd’hui, les inégalités de salaires sont de 19 % dans la Fonction publique car les femmes :

  • sont davantage à temps partiel,•sont plus nombreuses sur des emplois précaires,
  • bénéficient moins des promotions et subissent le plafond de verre (frein aux évolutions de carrière pour l’accès aux catégories supérieures),
  • perçoivent moins de primes et de parts variables de rémunération, sont majoritaire-ment présentes dans des professions et filières moins valorisées.

En effet, les métiers à prédominance féminine dans la santé, le social, l’aide à la personne, l’éducation, la petite enfance, les services administratifs, ne sont toujours pas reconnus à la hauteur de leur utilité sociale. À cela s’ajoutent la non-mixité des métiers, les pressions des hiérarchies, les dégradations des conditions de travail et la persistance des violences sexistes et sexuelles.Les politiques d’austérité (gel du point d’indice, suppressions d’emploi et restructurations dans les services publics et abandons de missions...) et les régressions sociales portées par la loi de transformation de la fonction publique ne font qu’aggraver la situation pour les femmes : plans de départs volontaires, précarité, individualisation des rémunérations, réduction des instances représentatives du personnel...
POUR QUE LES FEMMES SOIENT RÉELLEMENT LES « GRANDES GAGNANTES »,NOS ORGANISATIONS SYNDICALES REVENDIQUENT :

  • Une augmentation générale des salaires et des pensions.
  • Des mesures ambitieuses, urgentes et financées pour mettre fin aux inégalités salariales et aux inégalités concernant les déroulements de carrière.
  • L’ouverture de véritables négociations sur la revalorisation des métiers à prédominance féminine :« un salaire égal pour un travail de valeur égale ».
  • Des créations d’emplois pour les services publics et un plan de titularisation.
  • Une protection fonctionnelle renforcée pour toutes les victimes de violences sexuelles, sexistes,et la sanction réelle des agresseurs, ainsi que la prise en compte des violences conjugales détectées sur le lieu de travail.
  • Des mesures pour une meilleure articulation vie professionnelle/vie privée.
  • Un renforcement du service public de la petite enfance et des créations de places en crèche sur l’ensemble du territoire à la hauteur des besoins.

ROUEN SAMEDI 7 MARS à 14 H 30 - Place du Vieux Marché
LE HAVRE DIMANCHE 8 MARS à 16 H devant le cinéma Gaumont aux Docks Vauban



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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.