Non à la décentralisation des services de santé scolaire.

communiqué de l’Union nationale CGT éduc’action
mercredi 11 mars 2020
par  Luc De Chivré
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Dans une lettre envoyée aux préfets de région le 15 janvier, le premier ministre annonce l’ouverture d’un nouvel acte de décentralisation et un des axes porte entre autres sur la santé en milieu scolaire.

La loi « Pour une École de la confiance » de Blanquer porte l’instruction obligatoire dès 3 ans augmentant de fait le nombre d’élèves à suivre pour les services scolaires de santé. Ainsi, il faudra sûrement recruter des médecins et des infirmier·ères pour répondre à cette obligation et augmenter significativement le nombre de fonctionnaires (en sous-effectif à l’heure actuelle) pouvant traiter l’ensemble des demandes. Et cela le gouvernement libéral en place ne le veut pas.

Il sort alors une arme imparable : le transfert des personnels de santé vers les collectivités territoriales qui porteront ainsi le coût budgétaire. Cependant, dans la lettre du premier ministre, on note quelques bémols :

  • ·La médecine scolaire se singularise depuis de nombreuses années par des vacances de postes importantes, et les services de la PMI sont de la même manière en prise à des difficultés structurelles. Rien d’étonnant au vu des salaires versés pour des BAC+10
  • Les personnels sont attachés au cadre ministériel, à leurs statuts et au caractère national de la politique de santé à l’École, reposant sur des instructions nationales et des médecins et infirmier·ères conseiller·ères techniques à tous les échelons du ministère.

La CGT Éduc’action s’oppose à ce projet de transfert des services de santé scolaire (médecin et infirmier·ères scolaires) de l’EN vers les collectivités locales (départements). Les missions des services de santé scolaire de l’Éducation nationale s’inscrivent dans la politique générale de l’EN, et donc de l’État, qui est de promouvoir la réussite scolaire des élèves et des étudiant·es.

Ainsi les médecins et les infirmier·ères scolaires, qui travaillent en étroite collaboration avec les membres des équipes éducatives, participent pleinement à la politique éducative des établissements scolaires. Quelles seraient alors les garanties d’une égalité et d’une équité pour les élèves et les étudiant·es si les services de santé scolaire devaient être transférés aux collectivités territoriales ? Une décentralisation augmenterait les disparités territoriales de prise en charge des élèves par rapport aux besoins.

La CGT Éduc’action demande le maintien des services de santé scolaire au sein de l’EN pour un véritable service public de l’Éducation nationale.


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.