Pour la réintégration immédiate d’Anthony Smith

appel CGT et SUD Travail de la DIRRECTE
jeudi 11 juin 2020
par  Luc De Chivré
popularité : 10%

Rassemblement mardi 16 juin 2020
Rouen – 12h30 Cité Administrative (côté quai Jean Moulin)

Soyons nombreux à défendre Anthony Smith après la manifestation des hospitaliers
9h30 CHU de Rouen

Depuis plus de 50 jours, Anthony Smith est mis à pied pour avoir tenté d’accomplir sa mission de protection de la santé des salarié-e-s face à la pandémie. Au cours de ces 50 jours, à aucun moment la DRH ou la DGT ne lui ont signifié officiellement ce qui lui est reproché, ni donné suite à nos interpellations concernant les pressions subies par notre collègue, publiquement reconnues par leurs auteurs et indubitablement relayées par la hiérarchie locale. Incapable de s’expliquer sur ces faits pourtant à l’origine de la mise à pied, l’administration « charge la barque » et invoque maintenant des griefs qui pourraient être opposés à des centaines d’agent-e-s en lien avec le remplissage de Wiki’t, la participation à l’entretien professionnel, les actions prioritaires, etc.

Cette procédure infâme concentre une nouvelle tentative de mise au pas de l’inspection du travail alors que bon nombre de collègues subissent des pressions plus ou moins insidieuses. La ministre du travail entend bien pérenniser le mode d’encadrement comminatoire mis en place au prétexte de la crise sanitaire, avec une DGT omnipotente décidant qui doit être contrôlé ou pas, réécrivant le droit du travail à sa guise, inventant sans cesse de nouvelles modalités de rendu compte. L’instruction du 19 mai 2020 prévoit d’ailleurs que chaque agent-e est désormais tenu de respecter la « feuille de route » élaborée par sa DIRECCTE et validée par la DGT. Et le récent rapport de la Cour des comptes décline ce qui pourrait suivre : suppression totale de la section d’inspection d’ici 4 à 5 ans, renforcement du rôle du RUC, déconcentration du pouvoir disciplinaire, rémunération plus fortement liée à l’atteinte des objectifs, suppression des services de renseignement en droit du travail dans les UD…

Le mépris des statuts et des missions ne s’arrête pas aux agent-e-s de l’inspection. Là encore au prétexte de la lutte contre la pandémie, des milliers de collègues de tous les services ont vu leur fiche de poste déformée ou complètement modifiée et leurs conditions de travail fortement dégradées. Beaucoup ont été placés d’office en autorisation spéciale d’absence (ASA) sans qu’on leur demande leur avis ou qu’on leur donne les moyens de travailler à distance, et se verront en plus retirer 10 jours de congés ou de RTT. L’OTE, mise pour le moment en sommeil, ressortira des cartons après l’été et, alors que les suppressions d’emplois statutaires se poursuivent, le ministère annonce le recrutement par centaines de contractuel-l-e-s… Voilà pour nos gouvernant-e-s « le monde d’après » : le pire de celui d’avant !

Les mesures et les organisations mises en place au titre de circonstances exceptionnelles ont bien souvent tendance à durer. Si nous ne réagissons pas, notre ministère n’y fera pas exception. Nous ne voulons plus de cette DGT qui en fait « d’autorité centrale de l’inspection du travail », relaie toutes les pressions patronales et les impératifs de communication du gouvernement, édicte des instructions contraires aux conventions de l’OIT, suspend les agent-e-s qu’elle juge déviant-e-s. Nous ne voulons pas d’un ministère qui traite ses agent-e-s comme des pions interchangeables, et les « remercie » d’assurer la continuité du service public par le vol de leurs congés et RTT.

Parce que notre combat contre les dérives gouvernementales fait écho au combat du personnel de santé sacrifié par la même logique libérale induisant notamment des fermetures de service, l’absence de recrutement à la hauteur des besoins réels de la population et le gel des salaires, par notre journée de mobilisation, nous devons aussi leur apporter tout notre soutien.

En guise de reconnaissance, le gouvernement n’agite que de belles promesses ou des gestes symboliques. En faisant grève à leur côté, dans la rue, le 16 juin ou même en se joignant à leur mobilisation en posant un JRTT, nous pourrons véritablement peser collectivement pour l’amélioration concrète de leurs conditions de travail et du service public.

Aussi, nos organisations syndicales appellent l’ensemble des agent-e-s de la Direccte Normandie à participer massivement aux actions suivantes :
A ROUEN

  • Manifestation en soutien du personnel de santé à 9h30 devant le CHU.
  • Rassemblement devant la Cité Administrative à 12h30 puis heures d’information syndicale de 14h à 16h pour exiger la réintégration immédiate de notre collègue Anthony, le respect de l’indépendance de l’inspection du travail et la défense de nos missions.

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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.