Direction d’école : des discussions qui s’éternisent et aucune avancée.

Communiqué de l’Union nationale CGT éduc’action
jeudi 8 octobre 2020
par  Luc De Chivré
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Il y a un an, la disparition tragique de notre collègue Christine Renon soulignait les difficiles conditions de travail des directeur·trices d’école et leur isolement. Comme seule réponse, le ministre a relancé une série de réunions pour évoquer la question de la direction d’école. C’était il y a un an et cela faisait suite à de nombreuses autres rencontres antérieures sur la même question.

Un an après, alors que la charge de travail des directeur·trices s’est amplifiée avec la nécessité de gérer la crise sanitaire, aucune mesure concrète et immédiate n’a été avancée par le ministère pour améliorer les conditions de travail des personnels. À ce jour, l’administration a consenti à un moratoire sur certaines enquêtes et a instauré une indemnité exceptionnelle de rentrée de 450€ pour les directeur·trices en postes au 1er septembre 2020… Faibles mesures au regard de l’urgence et des attentes des personnels.

Les trois premières réunions de travail tenues depuis septembre par la DGESCO et la DGRH n’ont, pour le moment, pas permis d’avoir sur des annonces tangibles à faire aux collègues. Les organisations syndicales échangent une nouvelle fois avec le ministère, dressent un bilan déjà évoqué à maintes reprises et avancent leurs revendications. Pour sa part, le ministère parle de budget supplémentaire pour des créations de décharges supplémentaires (pour les écoles de moins de 4 classes uniquement) ou pour une revalorisation indemnitaire à venir, mais aucun arbitrage n’est réalisé ni annoncé.

Nous dénonçons une volonté ministérielle de gagner du temps avant de futures annonces sans surprise, bien en dessous des attentes exprimées. Nous dénonçons surtout une volonté permanente de faire évoluer les missions et le rôle des directeur·trices pour leur faire endosser un nouveau statut qui ne porterait par son nom. En effet, au regard du projet de loi Rilhac et des axes de travail développés par le MEN, il est clair qu’il existe une envie persistante et récurrente de faire de nos collègues directeur·trices, des dépositaires d’une délégation de pouvoir hiérarchique avec la possibilité de contrôler (administrativement et pédagogiquement) davantage les autres enseignant·es.

La CGT Éduc’action continue de s’opposer à l’instauration d’un lien hiérarchique dans les écoles. Elle exige des moyens immédiats pour que les conditions de travail des directeur·trices s’améliorent, un temps de décharge suffisant pour les directeur·trices et les équipes pédagogiques, l’abandon de toutes les tâches administratives inutiles et inappropriées, des postes administratifs Fonction publique d’État dans toutes les écoles et une augmentation des rémunérations et des bonifications indiciaires.

Montreuil, le 08 octobre 2020


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.