Pour l’abandon immédiat des procédures disciplinaires engagées contre 3 enseignant-e-s du lycée Mauriac de Bordeaux.

communiqué commun SNES-FSU, FNEC-FP-FO, CGT éduc’action et SUD éducation
jeudi 10 décembre 2020
par  Luc De Chivré
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Comme partout en France, en Gironde, des enseignant-e-s ont contesté la réforme du Bac, imposée à marche forcée, au mépris des avis des instances de concertation et dans la précipitation. De nombreux-ses enseignant-e-s ont répondu à l’appel intersyndical à s’opposer à cette réforme inégalitaire par la grève et d’autres actions syndicales dans de nombreux lycées de France.
En Gironde, 9 de ces enseignant-e-s de différents lycées du département ont reçu en février, la veille des vacances de printemps, un courrier de la rectrice les menaçant de sanction. En juin, l’un d’entre eux s’est vu barrer l’accès à la hors classe au nom de son « positionnement », c’est-à-dire pour s’être opposé au ministère en usant de ses droits syndicaux.
La Rectrice de Bordeaux a franchi une nouvelle étape en lançant le vendredi 20 novembre une procédure disciplinaire contre 3 de ces 9 enseignant-e-s en poste au lycée Mauriac. Dans ce lycée, la mobilisation des enseignant-e-s et des élèves, qui avaient largement exprimé leur refus de modalités d’évaluation enlevant au bac son caractère de diplôme national, a conduit à ce qu’aucune épreuve des « E3C » n’a pu se tenir en janvier.
Cette situation en Gironde n’est pas isolée. Au mois d’octobre, ce sont quatre enseignant-e-s du lycée de Melle dans les Deux-Sèvres qui ont été sanctionné-e-s après un conseil de discipline pour avoir participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer.
Nos organisations exigent l’abandon immédiat des procédures disciplinaires engagées contre 3 enseignant-e-s du lycée Mauriac de Bordeaux.
Nos organisations exigent l’annulation des sanctions prises contre les personnels s’étant mobilisés contre les E3C, l’arrêt de la répression anti-syndicale, l’arrêt des mesures et procédures engagées contre tous les personnels ayant participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer, à Bordeaux, à Melle comme ailleurs.
Les personnels de l’éducation nationale ont besoin d’être respectés, soutenus et protégés pour pouvoir exercer leurs métiers dans des conditions de travail sûres et sereines. Ils ne doivent pas être réprimés quand ils expriment leur opposition à des réformes incessantes qui dégradent leurs conditions de travail en même temps qu’elles fragilisent le service public d’éducation.
Nos organisations, SNES-FSU, FNEC-FP-FO, CGT éduc’action et SUD éducation, appellent les personnels à soutenir les collègues, à prendre position dans les établissements, à signer la pétition lancée par l’intersyndicale académique, à participer aux initiatives décidées localement pour imposer l’arrêt des procédures lancées contre elles et eux (grèves, rassemblements…).


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.