Tous en grève le Mardi 26 janvier 2021

appel intersyndical
jeudi 14 janvier 2021
par  Luc De Chivré
popularité : 13%

TOUS EN GRÈVE LE MARDI 26 JANVIER
ROUEN : 10h30 Rectorat
le HAVRE : 10h30 Franklin (AG à 9h00)
DIEPPE : 10h30 devant la Sous-Préfecture
ÉVREUX : 14h00 Inspection

L’épidémie de la covid19 a fait la preuve de façon criante du manque de moyens dénoncés depuis des années dans l’Éducation nationale. Dans les lycées, le Ministre profite de la situation pour accélérer la destruction du baccalauréat et la dislocation du cadre national avec des organisations différentes d’un lycée à l’autre. Nombre de lycéens ont cours à mi-temps et faute de moyens humains et matériel, sont privés d’une partie de l’instruction à laquelle ils ont droit. Dans les collèges, les conditions sanitaires et pédagogiques ne sont pas garanties avec des classes à 30 et parfois plus. Dans le primaire, le manque d’enseignants, titulaires ou remplaçants, met les écoles en difficulté. Ce constat est le même dans tous les services (administratifs, infirmiers, assistantes sociales etc.), il y a pénurie de personnels partout !
Loin de répondre aux revendications, le ministre se moque des personnels ! Les mobilisations spontanées de novembre ont permis d’obtenir quelques moyens mais provisoires et précaires, ce qui se traduit dans l’Académie de Rouen par le recrutement, pour seulement trois mois, de 85 contractuels sur le 76 dans le 1er degré et de 182 assistants d’éducation dans le 2nd degré.
En réalité le budget 2021 valide encore de nouvelles suppressions d’emplois avec nationalement 1800 emplois supprimés pour 43518 élèves en plus dans le second degré, ce qui se décline en 150 équivalents postes supprimés dans le 2nd degré dans l’académie de Normandie pour 260 élèves prévus en plus, et une augmentation des heures supplémentaires pour l’équivalent de 65 postes ! Le projet Elimas fait peser une véritable menace sur toute l’éducation prioritaire. Nous revendiquons une relance ambitieuse de l’Éducation Prioritaire, hors de toute contractualisation et de toute concurrence entre les établissements.
Le ministre ignore l’importante mobilisation des personnels de vie scolaire du 1er décembre où les AED demandaient de meilleures conditions de travail, le respect de leurs missions, un meilleur statut et une meilleure rémunération. Et il se moque des personnels AESH qui sont au contact très proche des élèves et qui subissent la précarité.
Des miettes, loin de constituer une revalorisation, sont jetées avec mépris :

  • Une prime d’équipement famélique de 176 € par an qui exclut une partie des personnels ;
  • Une faible prime d’attractivité dégressive qui propose 100 € par mois au 2ème échelon pour atteindre seulement 35 € au 7ème échelon et plus rien ensuite, excluant ainsi 2/3 des personnels ;
  • Et seulement 1 % d’augmentation du taux de promotion à la hors classe. En 1981, un enseignant niveau licence en début de carrière percevait 2 SMIC ; en 2020, niveau Master 2, il ne touche plus que 1,2 SMIC.

Le ministre utilise la situation sanitaire et le « Grenelle » pour attaquer les statuts, la liberté pédagogique et individualiser davantage les carrières :

  • Formations en constellation pour le 1er degré ;
  • Formations pendant les congés scolaires pour le 2nd degré ;
  • Généralisation d’un "management" par les RH de proximité ;
  • Projet de loi Rilhac sur la direction d’école ;
  • Prime d’équipement prétexte pour imposer le télétravail, injonctions illégales de télétravail aux personnes vulnérables qui sont en autorisation spéciale d’absence ; • Recours accru aux contractuels.

Personnels de l’Éducation Nationale exigeons ensemble la satisfaction des revendications

  • Création rapide et massive des postes statutaires à hauteur des besoins dans tous les services publics d’éducation ;
  • Hausse immédiate des salaires et des pensions sans contrepartie avec ouverture immédiate de négociations en vue d’un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000, dégel de la valeur du point d’indice, intégration des primes et indemnités dans le salaire ;
  • Reconnaissance d’un réel statut avec un vrai salaire pour les AESH ;
  • Abrogation de toutes les contre-réformes destructrices de l’Éducation nationale et rétablissement d’un baccalauréat national avec des épreuves terminales anonymes et ponctuelles.

TOUS EN GRÈVE LE MARDI 26 JANVIER
ROUEN : 10h30 Rectorat
le HAVRE : 10h30 Franklin (AG à 9h00)
DIEPPE : 10h30 Sous-préfecture
ÉVREUX : 14h00 Inspection

Appel intersyndical pour la Seine Maritime - appel intersyndical pour l’Eure



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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

Télécharger et diffuser :

Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.