POUR UN PLAN D’URGENCE DANS L’EDUCATION NATIONALE ! EN GREVE ET DANS LA RUE LE 27 JANVIER
par
popularité : 13%

3300 emplois précaires, 5 millions de masques FFP2 ! Les miettes ne nous suffisent pas !
Après le 13 janvier, tous et toutes en grève et dans la rue le 27 janvier POUR UN PLAN D’URGENCE DANS L’EDUCATION NATIONALE
ROUEN : 10h00 Cours Clémenceau pour une manif jusqu’au rectorat
le HAVRE : 10h00 Cercle Franklin
DIEPPE : 10h30 Gare SNCF (Place P. Semard)
EVREUX : 14h00 Pré du Bel Ebat
Le 13 janvier les collègues ont massivement fait grève et manifesté, faisant trembler le gouvernement qui n’a eu d’autres choix que de recevoir les organisations syndicales alors que depuis deux ans Blanquer balaie d’un revers de main les propositions faites par les personnels. Ce ne sont pourtant pas les miettes accordées (3300 emplois précaires, 5 millions de masques FFP2) grâce à la mobilisation qui vont changer la situation dans les écoles, les établissements, les services : système de remplacement des personnels est exsangue, peu de matériel efficace de protection (masque FFP2, purificateur d’air...) et une promesse qui reste à tenir, des inégalités renforcées dans une même classe une même école, entre cas contacts et non cas contacts, vacciné.e.s et non vacciné.e.s, une souffrance accrue pour répondre aux exigence d’un protocole inapplicable. Les conséquences de cette politique d’austérité dans l’Education sont bien réelles et insupportables, même si elles sont moins dramatiques que dans les hôpitaux où la fermeture de 20% de lits depuis le début de la crise sanitaire a un impact direct sur la santé.
Gagner des moyens humains et matériels : une priorité
Le gouvernement entend mener à bien, sur le dos des services publics, sa politique pour favoriser les entreprises et les grands groupes du CAC 40 à coups de milliards dépensés sans aucune contrepartie pour la sauvegarde de l’emploi. Dans l’Education, la précarité explose notamment dans le premier degré où les recrutements ont été très insuffisants (voire inexistants) pour assurer ne serait-ce que les remplacements de collègues. Les personnels les plus fragiles (AESH, AED) sont de plus en plus pressuré.e.s et ont vu leurs conditions de travail se dégrader fortement. Et le second degré a payé le prix fort en nombre de suppressions de postes liées aux réformes du lycée général et du lycée professionnels, mais pas seulement. Avec près de 500 nouvelles suppressions prévues pour septembre 2022, près de 2800 postes ont été supprimés en trois ans dans les collèges et les lycées, et plus de 7000 depuis 2017. Dans de nombreux établissements, l’IA et le Rectorat ont déjà projeté des fermetures de classes et/ou de filières avec la volonté de supprimer un maximum de postes en augmentant encore le nombre d’heures supplémentaires. Les écoles devraient être rapidement fixées sur leur sort également. Quant aux personnels administratifs, c’est un retrait d’une trentaine d’emplois qui se profile.
Lorsque ça explose partout, nous n’avons pas le choix !
Luttons dans l’Éducation pour l’embauche massive de personnels enseignants et non-enseignants et la titularisation sans conditions de tous les précaires (AESH, AED, contractuel.le.s...), pour des classes à 15 élèves en REP et à 20 élèves hors-REP ainsi qu’une vraie prise en charge des élèves en difficulté et/ou en situation de handicap. Luttons aussi pour une réelle augmentation des salaires et pour des mesures d’urgence à même de garantir notre santé et celle des élèves dans les écoles, les établissements et les services, mais aussi la fin des inégalités scolaires. La lutte contre les suppressions de postes et les fermetures de classes ne peut pas attendre les élections ! Réunissons-nous en Heures syndicales et assemblée générales pour discuter mobilisation dans l’Education, faire converger les luttes d’établissements et écoles et construire une grève puissante le 27 janvier avec l’ensemble des salarié.e.s du public et du privé !